Régions

Annaba : 13 squatteurs de logements placés en détention

Le magistrat instructeur près le tribunal d’El Hadjar a ordonné le placement sous mandat de dépôt pour 13 squatteurs de logements sociaux dans la localité de Sidi-Salem, relevant de la commune d’El-Bouni.

Deux autres squatteurs ont bénéficié de la mesure de la mise sous contrôle judiciaire, pendant que 2 autres en fuite ont déjà été identifiés et sont activement recherchés, apprend-on de source judiciaire. Les prévenus sont poursuivis pour  violence, agression caractérisée, outrage et occupation illicite de biens publics, entre autres accusations retenues à leur encontre, a fait savoir notre source. Ces personnes sont poursuivies pour avoir manifesté de la résistance, lors de leur délocalisation des logements sociaux squattés. Un entêtement qui a été à l’origine d’échauffourées entre les indélicats squatteurs de logements et les services de sécurité.   L’opération d’expulsion des indu-occupants  opérée dans la soirée du lundi et durant la journée du mardi, a nécessité la mobilisation d’un renfort sécuritaire représentants tous les services (BRI, BMPJ, BRB, UMO, Sécurité publique et autres…), pour faire face au refus et à la résistance des squatteurs de libérer les lieux. Une intervention qui a occasionné  plusieurs blessés de part et d’autre, dont  un policier grièvement atteint, lequel a été évacué dans un état grave aux urgences d’El Hadjar. La victime a été  grièvement blessée  à la jambe transpercée par une flèche provenant d’un fusil à harpon. Ainsi, pas moins de 15 squatteurs de logements ont été arrêtés, dont des femmes.  Certains occupants illégaux ne se sont pas gênés pour utiliser des armes prohibées pour faire échouer l’opération engagée par la force publique.  Les pourparlers engagés par les autorités locales ont été vaines, puisque de nombreux squatteurs, qui ont eu vent de l’intervention de la force publique, se sont empressés de barricader les entrées de bâtiments.  Au bout de plusieurs heures, les éléments de la police anti-émeutes  ont fini par donner l’assaut usant de bombes lacrymogènes et de moyens réglementaires. Rappelons que ces squatteurs ne sont autres que des demandeurs de logements qui ont opté pour la transgression des lois de la République, en s’appropriant un droit qui, en fonction de la liste de bénéficiaires de cette localité, ne leur est pas réservé, du moins pour cette fois. Surtout que le retard dans  l’affichage des listes a mis à mal la patience des uns  et a suscité la colère des autres. 

 Sofia Chahine

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