Bouchouareb et le dhoubab
Bouchouareb aurait été vu au Liban ! C’est du moins ce que prétend un Libanais contraint par ses enfants d’aller leur prendre des chips chez l’épicier du coin quelque part dans un quartier de Beyrouth. C’est comme par un hasard qu’il a reconnu notre ministre, caché derrière une montagne de patates. Bouchouareb s’est découvert en expliquant au client les bienfaits de la pomme de terre et comment il a fait pour couler son usine, d’autant qu’elle coûte moins cher qu’en Algérie. Mais trêve donc de Bouchouareb et parlons un peu des autres, de tous les autres restés ici et qui se sont bien convertis réussissant à se barricader quelque part dans les entrailles de l’administration. Parlons un peu du fameux « dhoubab» si cher à Sellal et à Saïd. Comme de vrais moustiques, ils se sont bien infiltrés là-haut, bien haut faisant et défaisant l’Algérie nouvelle que souhaite le Raïs et qu’ils tentent de lui servir avec la même recette concoctée pour le règne des Boutef. Parlons-en donc! Bouchouareb a été localisé. Et le dhoubab donc, celui d’El Istimrariya entre autres, quelqu’un l’a-t-il vu…sévir?
Bouchouareb, lui, finira bien par se faire prendre et rentrer au bercail, mais les autres, tous les autres, ceux qui sont toujours là et bien en haut à prendre leurs pieds dans cette Algérie à laquelle ils n’y croient pas, comment faire ?