RCD : Athmane Mazouz succède à Mohcene Belabes
Athmane Mazouz succède à Mohcene Belabes à la tête du Rassemblement pour la culture et la démocratie. Ancien député et ex-responsable de la communication du parti, Mazouz a été élu par 374 congressistes contre 74 voix pour son rival Mourad Biatour, lors du 6e congrès tenu vendredi et lequel a été marqué par la présence de 700 participants. Athmane Mazouz, 51 ans, est originaire de la wilaya de Bejaïa, très précisément de Tinebdar rattachée à la Daïra de Sidi Aïch. Il a rejoint le RCD, dès la création du parti, en 1989. Athmane Mazouz a occupé le poste de secrétaire national à l’information du parti. Il a également brigué un mandat de député de 2007-2012, et présidé le groupe parlementaire du RCD à l’Assemblée populaire nationale. Devant les congressistes, le nouveau président du parti a salué le président sortant, Mohcine Belabbes, avec lequel, dira-t-il, il a partagé un « parcours de 30 années de militantisme », ainsi que son rival Mourad Biatour. A l’ouverture des travaux du congrès, l’ancien président du parti, a appelé à «l’intensification des échanges et la solidarité ». Il a ajouté que «la convocation d’un dialogue national inclusif était et reste une condition nécessaire pour surmonter la méfiance qui règne entre les forces politiques et sociales, rompre avec l’immaturité qui empoisonne la vie politique et venir à bout de l’incapacité de la classe politique pouvoir et oppositions à faire des compromis et à résoudre leurs différends dans l’intérêt de la Nation ». Belabes a également estimé que «le pays est un immense chantier, l’état de l’économie appelle des réformes urgentes pour créer des emplois et surtout jeter les bases d’une croissance durable en dehors des énergies fossiles, la modernisation des routes et des chemins de fer, le transport maritime et aérien, la relance de agriculture, l’accompagnement des petites et moyennes industries, l’exploitation de l’énergie solaire et éolienne à exploiter pour sortir de la dépendance aux hydrocarbures, le développement et la rentabilisation du tourisme, la réforme des programmes scolaires et universitaires». «Il est temps d’investir dans le patriotisme de ce peuple et de redéfinir la notion du vivre ensemble et du droit à la différence», a-t-il appelé.
Amar Malki