Coopération : Vers la vente de pétrole algérien à la Jordanie
L’Algérie et la Jordanie examine les opportunités de coopération dans le domaine énergétique et minier et étudient la possibilité de l’approvisionnement du Royaume hachémite en hydrocarbures algériens. Des questions évoquées hier lors d’entretiens entre le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, et le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Approvisionnement du Royaume Hachémite de Jordanie, Youssef Al Shamali. Selon un communiqué du ministère de l’Énergie et des Mines, « les deux Ministres ont passé en revue l’état des relations de coopération entre les deux pays dans le domaine de l’énergie et des mines et après avoir examiné l’ensemble des possibilités de coopération, ont convenu d’un programme de travail ». « A ce titre, un groupe de travail a été chargé de mettre en œuvre les actions retenues pour étudier les possibilités d’approvisionnement de la Jordanie en pétrole brut, en GNL et en GPL ainsi que la distribution et le stockage des produits pétroliers en Jordanie », précise la même source.
Le ministre de l’Energie et des Mines, tout en rappelant l’excellence des relations entre l’Algérie et la Jordanie, « a donné un aperçu général de la politique énergétique et minière Algérienne. Il a aussi insisté sur la volonté de l’Algérie d’œuvrer davantage pour mieux valoriser ses ressources pour explorer et exploiter son patrimoine minier », explique le communiqué. A cet effet, « il a invité, à cette occasion, les entreprises jordaniennes à investir dans le domaine minier en Algérie notamment dans les domaines de l’exploration minière, l’or, les terres rares ainsi que la production des engrais et fertilisants et la transformation des phosphates », précise-t-on.
Les deux ministres ont passé en revue la situation du marché international des hydrocarbures et son évolution. De son côté, le ministre jordanien a souligné que les « discussions ont été très fructueuses, et a manifesté la volonté de son pays à développer les relations de partenariat avec l’Algérie et à renforcer les consultations économiques et les échanges d’expérience ».
R.E.