L’Algérie a failli plonger dans le cercle infernal de la dislocation : La nébuleuse terroriste du Rachad vouée aux gémonies
Le discours dans lequel se drape cette organisation se voulait une couverture pour ne pas dire une sorte de duplicité lui permettant de réussir son coup de Jarnac en douceur et préparer la situation idoine lui permettant de concrétiser ses plans visant la destruction de l’Etat national et son bras séculier, l’Armée Nationale Populaire.
Il y a dans l’histoire politique des peuples des situations qui se présente d’une manière idyllique. Le clair-obscur se mêle dans cette dynamique politique des plus historiques. Le cas du mouvement populaire de 22 février 2019 est plus qu’édifiant en la matière.
Cet élan salvateur a permis aux Algériens et Algériennes d’avoir droit à un rêve jusqu’à l’euphorie.
Cette légitime saveur libertaire n’a pas duré longtemps, c’était juste le temps d’un saut dans l’inconnu avec comme matrice, les risques et les dangers qui guettaient sans ambages la cohésion nationale du pays et la souveraineté chèrement acquise qui ont été mises sérieusement en ballottage…
Les nébuleuses sont passées par là, on les voyait, mais on faisait semblant de ne rien voir passer. S’opposer à une situation qui s’esquissait précocement, cela relevait de l’hérésie manifeste.
L’exemple de l’organisation terroriste du Rachad est édifiant en la matière. L’infiltration du mouvement populaire du 22 février 2019 par cette nébuleuse aux relents tentaculaires supranationaux, apportait une preuve saillante quant à un plan fomenté et concocté minutieusement par des sphères et des cercles dont l’objectif est de mettre l’Algérie à genoux et accélérer le processus de sa dislocation programmée.
Certains politicards et des apprentis sorciers ont voulu présenter ladite nébuleuse terroriste comme un mouvement politique dont l’esprit démocratique et patriotique est avéré. Il a fallu que des voix s’élèvent pour signifier que ce mouvement est affilié à l’organisation internationale des frères musulmans et impliquée d’emblée dans des organisations terroristes internationales comme Al Nosra et Daech à travers leur mentor, Hakim Al Mutairi, un salafiste radical et un activiste de premier ordre au sein de l’organisation de « Congrès de la Oumma ».
Les accointances du Rachad ont très vite suscité la curiosité des algériens qui ignoraient les inféodations de cette nébuleuse et ses objectifs à travers son implication au sein du « Hirak » pour un semblant changement.
Le discours dans lequel se faisait draper cette organisation se voulait une espèce de couverture pour ne pas dire une sorte de duplicité lui permettant de réussir son coup de Jarnac en douceur et préparer la situation idoine lui permettant de concrétiser ses plans visant la destruction de l’Etat national et son bras séculier, l’Armée Nationale Populaire. C’est ce qui explique sa haine envers la notion de l’Etat et de l’ANP au point où toutes ses attaques sur la toile dans le cadre de la guerre hybride, connue sous l’appellation de guerres de quatrième génération, étaient focalisées sur ses deux fondements et piliers de la République.
Les Zitout et les autres, Hichem Aboud et Amir Dz sont allés très vite en besogne. Ils ne pouvaient pas dissimuler leur projet obscurantiste au service des forces occultes et des officines étrangères à l’image des cercles makhzano-sionistes et des intelligences des puissances étrangères.
Les sbires du Rachad se faisaient recruter de tout bord, c’est dire que cette organisation hybride faisait dans le recrutement répondant à un seul objectif, à savoir, précipiter la chute de l’Etat algérien et créer les conditions politiques à même de leur permettre de s’emparer du pouvoir en négociant avec leurs mentors de l’étranger comme c’était le cas dans le cadre du « printemps arabe » qui a réduit la Syrie, la Libye et le Yémen à des territoires de no man’s land.
Les tenants du néocolonialisme avaient orchestré savamment leur plan ourdi contre l’Algérie en usant d’une méthode très soft. La mise en branle des nébuleuses multiples pour apporter leur contribution aux actions de l’organisation terroriste du Rachad, se faisait remarquer amplement. La création d’organisations usant de l’expression fumeuse et pompeuse d’« organisations non gouvernementales » et autres structures financées par le richissime Soros à l’image de mouvement Barakat, une branche du mouvement OTPOR, n’ont pas tardé à révéler ce qui se tramait dans les dédales des officines étrangères et leurs chancelleries.
L’Algérie a su gérer la période des plus folles de son histoire politique contemporaine. C’est grâce à la vigilance des forces vives de la Nation et le haut sens du patriotisme de l’ANP. La nébuleuse rachadiste est vouée aux gémonies, ses cartes sont grillées et ses jours sont comptés.
Rachid Nassouti