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Appel à la levée de l’embargo sioniste sur Ghaza : Le Hamas salue un rapport de l’ONU

Le Mouvement de résistance palestinien (Hamas) a salué vendredi un rapport de l’ONU appelant à la cessation immédiate du blocus imposé par l’entité sioniste autour de la bande de Ghaza depuis 2007.

Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a en effet indiqué jeudi que la situation dans la bande de Ghaza est « catastrophique » en raison de l’embargo imposé par l’occupant sioniste depuis 15 ans. « Le siège a rendu les taux de pauvreté et de chômage les plus élevés du monde, détruit l’économie, accablé une grande partie des Palestiniens et les a rendus dépendants de l’aide internationale à plus de 50% », selon le rapport.Il « devait être complètement levé conformément à la résolution 1860 du Conseil de sécurité de l’ONU », a demandé l’OCHA. Le rapport appelle à la levée immédiate du siège de l’occupation sioniste, en levant toutes les restrictions compromettant l’économie palestinienne et en rouvrant et construisant les usines détruites lors des agressions.

Notons sur un autre registre que l’agence palestinienne de presse et d’information, « WAFA », a confirmé, vendredi, que les violations israéliennes contre les journalistes palestiniens sont en constante augmentation, puisque 147 violations contre les journalistes ont été enregistrées au cours du premier semestre de cette année, dont le journaliste Ghufran Warasneh et la martyre Shireen Abu Akleh, correspondante d’Al-Jazeera.

Dans son rapport mensuel sur les violations israéliennes contre les journalistes, « WAFA » a déclaré que le premier semestre de cette année a été témoin d’une escalade israélienne contre les journalistes palestiniens et la liberté d’expression. L’agence de WAFA a indiqué que les violations israéliennes contre les journalistes s’élevaient à 147 violations entre le 1 janvier 2022 et le 30 juin2022. WAFA a précisé que cette dangereuse escalade contre les journalistes nécessite une position sérieuse des institutions des droits de l’homme et des syndicats et Fédérations de presse, arabes et internationaux,  pour mettre fin à ces crimes, en organisant des campagnes internationales pour soutenir les journalistes palestiniens face à ces crimes et aux violations quotidiennes à leur encontre.

Elle a ajouté que les forces d’occupation continuent le ciblage et l’arrestation des journalistes, pour dissimuler leurs crimes à l’opinion publique mondiale. Le rapport sur les violations israéliennes contre les journalistes, mentionne l’utilisation de tirs de balles réelles et de balles recouvertes de caoutchouc, de bombes lacrymogènes, en plus des agressions physiques et les arrestations. WAFA a indiqué que 133 journalistes avaient été arrêtés ou visés par des tirs israéliens et ils ont vu leur carte de presse révoquée par les militaires de l’occupation. Le 11 mai 2022, les forces d’occupation ont tué de sang-froid la journaliste d’Al-Jazeera  Shireen Abu Akleh, après lui avoir tiré directement dessus, la blessant d’une balle explosive dans la tête, alors qu’elle couvrait la prise d’assaut du camp de Jénine dans le nord de la Cisjordanie occupée. Le 6 juin 2022, les forces d’occupation ont réprimé des journalistes et entravé leur travail au point de contrôle de Tayseer, et les ont empêchés de couvrir une manifestation palestinienne et d’atteindre le nord de la vallée du Jourdain.

Le 10 juin 2022, un groupe de colons, protégés par les soldats d’occupation, a attaqué des journalistes alors qu’ils couvraient la manifestation des Palestiniens contre l’accaparement de terres par l’entité sioniste et la construction d’une nouvelle route coloniale à Masafer Yatta, au sud de Hébron, reliant les colonies les unes aux autres. Le 11 juin 2022, les forces israéliennes ont pris pour cible le photographe de l’Agence européenne, Abdel Hafeez Al-Hashlamoun avec une bombe assourdissante dans la tête, et ont agressé le photographe indépendant Ma’amoun et Wazwaz, ainsi que l’équipe de l’agence de presse Reuters, qui comprenait le journaliste Yousry Al-Jamal, le photographe Mousa Al-Qawasmi et le photographe du journal « Al-Hadath », Musaab Shawar, le journaliste de la télévision palestinienne Azmi Banat et le photographe indépendant Sari Jaradat ont été battus, frappés à coups de pied, bousculés et insultés alors qu’ils couvraient les affrontements qui ont éclaté entre eux et les habitants de la ville de Turqumia, à l’ouest d’Hébron.

Le 17 juin 2022, les soldats d’occupation ont arrêté la journaliste Najwa Adnan de Naplouse, au poste de contrôle d’Al-Zayyim près d’El Qods occupée, alors qu’elle tentait d’aller accomplir la prière du vendredi à la mosquée Al-Aqsa. Des exemples des multiples crimes contre les journalistes et la liberté de la presse.

R.I. 

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