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Justice : Khalida Toumi condamnée en appel à 4 ans de prison 

La première chambre criminelle de la Cour d’Alger a prononcé une peine de quatre ans de prison contre l’ancienne ministre de la Culture Khalida Toumi. Cette dernière est poursuivie dans une affaire de corruption, notamment « abus de fonction, dilapidation de deniers publics et octroi d’indus-avantages », en rapport avec l’organisation de plusieurs festivals culturels, à l’image du Festival panafricain de 2009, Tlemcen capitale de la culture islamique en 2011 et Alger capitale de la culture arabe en 2007.

Le procès en appel de l’ancienne ministre de la Culture Khalida Toumi et de ses coaccusés a été ouvert par la Cour d’Alger d’Alger, après avoir l’appel interjeté par la défense contre des jugements rendus par le pôle pénal économique et financier du Tribunal de Sidi M’hamed.

En détention depuis novembre 2019, Khalida Toumi avait été jugée en première instance au mois d’avril dernier. Le pôle pénal économique et financier du Tribunal de Sidi M’hamed a condamné l’ancienne ministre à une peine de six ans de prison ferme assortie d’une amende de 200 000 DA.

La Justice avait aussi condamné ses coaccusés à des peines d’emprisonnement. L’ancien inspecteur général de ministère de le Culture a ainsi écopé de 4 ans de prison ferme assortie d’une amende de 200.000 DA. L’ancien directeur de laculture de le wilaya de Tlemcen. A été condamné, quant à lui à 2 ans de prison ferme, peine assortie d’une amende de 100.000 DA. Le tribunal a ordonné la levée de la saisie des biens immobiliers gelés et condamné les accusés à verser au trésor public la somme de 100.000 DA à titre de réparation des dommages qu’il a subis.

Notons par ailleurs que le pôle économique et financier spécialisé du Tribunal de Sidi M’hamed a reporté hier l’ouverture du procès de l’ancien ministre des Finances Mohamed Loukal au 20 juillet. Loukal est poursuivi pour des faits qui remontent à l’époque où il était P-DG de la Banque extérieure d’Algérie. Il est accusé d’avoir reçu un pot-de-vin estimé à 30 milliards de centimes pour intervenir en faveur de l’un de ses coaccusés dans le cadre d’une transaction immobilière douteuse. Il est poursuivi pour abus de fonction, de dilapidation de fonds publics et de conclusion d’un accord en violation des dispositions législatives et réglementaires dans le but d’accorder des privilèges injustifiés à autrui. 

R.N.

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