Un colloque international dédié au combat de la femme algérienne : La femme comme viatique du développement national
Un colloque international a été organisé en l’honneur de la femme algérienne et de son combat pour la libération et l’émancipation. Le centre international des conférences (CIC) a été l’espace de choix des travaux consacrés à la femme algérienne. Ces travaux ont été inaugurés par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, lequel a rendu un hommage au parcours héroïque des aînées qui ont su traduire leur engagement pour la lutte de libération en un sursaut salvateur pour le recouvrement de la souveraineté nationale et l’édification de l’État moderne. Ce colloque vient à point nommé, surtout que le pays est en train d’assister à un processus en rapport avec le renforcement de sa cohésion nationale et la consolidation de son unité.
Avec ce colloque international, l’Etat algérien veut rendre à la femme algérienne sa brillance tant « abîmée » par les forces obscurantistes et rétrogrades. Il était temps que les pouvoirs publics se penchent à cette moitié pour rappeler aux générations actuelles et futures que l’Algérie n’a pas été libérée par l’homme uniquement, il y a eu l’implication de la femme aux côtés de son frère pour mettre terme à une nuit coloniale qui a duré 132 ans.
La femme algérienne a montré ses prouesses et son génie créatif ; c’est là une démarcation digne de ses aînées qui ne pas tardé à s’impliquer dans le cours du combat pour l’indépendance nationale.
Cette démarcation doit être aujourd’hui renforcée et consolidée par des mesures plus courageuses. Même si les choses sont en train de prendre une allure d’un changement intrinsèque, la femme algérienne mérite d’avoir un statut digne de sa contribution et de son rôle doublement méritoire.
Dans ce sens, le Premier ministre a souligné la détermination du gouvernement « à aller de l’avant vers la consolidation des acquis obtenus et à coordonner les efforts à tous les niveaux dans le cadre d’une approche participative pour renforcer ses capacités d’adhésion au processus du développement économique du pays ».
Aïmene Benabderrahmane a également mis en exergue l’attachement du Président Tebboune, « convaincu du rôle axial de l’élément féminin en tant que variable fondamentale dans l’équation d’édification, à accorder une grande importance à la femme dans son programme que le Gouvernement s’attèle à mettre en œuvre ». Le Président Tebboune s’est engagé « à poursuivre les efforts pour l’autonomisation de la femme, l’amélioration de sa situation, la consolidation de ses droits et sa protection contre toutes les formes de violence, outre la création de mécanismes de renforcement de l’entrepreneuriat féminin, notamment dans les zones rurales », a poursuivi M. Benabderrahmane.
La femme algérienne s’est insérée dans la sphère politique ; Elle a montré de quoi est capable en la matière. Même la sphère économique est devenue un espace où la femme excelle et fait preuve de réussite sans ambages dans les projets d’investissement et de développement national du pays.
Il est temps que la femme algérienne puisse s’exprimer sur les grands enjeux en s’impliquant à part entière dans le grand projet de la reconstruction nationale en tant que force agissante et importante et non pas comme prolongement et instrument de l’homme politique et son approche patriarcale. Les politiques doivent changer leur regard en tenant compte de la nouvelle étape et du contexte qui ne croient qu’à la qualité et la compétence.
Rachid Nassouti