Startups : 58 milliards DA mobilisés pour les jeunes entrepreneurs !
La décision intervient dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action du gouvernement, visant à booster l’écosystème de l’entrepreneuriat et de l’innovation dans le pays. Le Fonds algérien des startups a signé une convention avec la direction générale du Trésor et de la gestion comptable des opérations financières de l’Etat pour l’exploitation des fonds d’investissement des wilayas, d’une valeur totale de 58 milliards de dinars, au profit des jeunes entrepreneurs à travers toutes les wilayas, a indiqué mardi un communiqué du ministère délégué auprès du Premier ministre chargé de l’Économie de la connaissance et des Startups. En marge de la cérémonie de signature, le nouveau directeur du Fonds algérien des startups, Okba Hanachi, a indiqué que « la valeur totale de ces fonds d’investissement s’élève à 58 milliards de dinars, soit 1 milliard de dinars pour chaque wilaya », soulignant que ces fonds « seront mis à la disposition du Fonds des startups aux fins d’investissement dans les startups, avec des financements pouvant atteindre 150 millions de DA par projet ». « Cette nouvelle phase entamée par le Fonds national de financement des start-up, premier du genre en Algérie, est de nature à booster l’écosystème de l’entrepreneuriat et de l’innovation dans le pays », a affirmé M. Hanachi, cité par le communiqué. Rappelons que, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune avait annoncé en octobre 2020, lors de la 1ère édition d’”Algeria Disrupt”, la création du Algeria Startup Fund (ASF) pour permettre aux porteurs de projets innovants de créer leurs entreprises, loin des contraintes bureaucratiques des mécanismes de financement traditionnels, et ce en adoptant le mécanisme du capital-risque comme nouvelle approche de financement des startup, a rappelé le même communiqué. Depuis sa création, l’ASF dont le capital s’élève à 1,2 milliard/DA, a financé des dizaines de projets labellisés Startup ou Projet innovant, et prend en charge le financement des startup et les dépenses préliminaires, y compris les risques potentiels auxquels elles se heurtent, a fait savoir la même source. « Grâce à cette convention, le fonds pourra augmenter le volume des investissements à la faveur de la grande dynamique que connaît l’écosystème des start up en Algérie, notamment à la lumière des réformes et des nouveaux cadres réglementaires », a conclu ledit communiqué.
Sofia Chahine