Feux follets…
L’usine de Cristor, à Bordj Bou Arréridj, vient d’être victime d’un incendie. Bizarre tout de même tous ces feux follets qui se déclenchent un coup à l’Est, un autre à l’Ouest, dans les usines, les marchés et toujours là où les gens gagnent leur croûte. Bizarre, ce schmilblick ! Avant-hier, ce fût le cas du marché couvert de Sétif qui a été ravagé par les flammes et dimanche passé c’était une usine de matelas à Chetouane, à Tlemcen. Là, Ya el khawa, je commence vraiment à flipper et panique pour mon poulailler. J’ai peur qu’un fou du briquet m’allume mes pauvres poulettes. Ah oui, les temps sont durs et les pyromanes semblent s’être déchainés et se sont organisés en association. Je ne voudrai même pas me poser la question de qui sera le tour la prochaine fois. Je pense déjà à cette crise mondiale du gaz et tous les risques auxquels nous sommes désormais exposés. Des jaloux, il y en y a en veux-tu en voilà par ces temps de disette. Il faut que j’appelle mes amis pompiers à Skikda pour qu’ils appellent à leur tour les leurs à la Camel, là bas à Bethioua, des fois que la nouvelle association décide de s’en prendre à notre gaz. Ça commence toujours petit pour ensuite prendre de l’envergure. Il faut vraiment faire gaffe, un incendie est vite déclenché mais je ne sais toujours pas par qui !