Crise énergétique : L’UE cherche à relancer le dialogue énergétique avec l’Algérie
L’Union européenne cherche à relancer le dialogue énergétique avec l’Algérie. Ainsi, et quelques jours après la visite du président du Conseil européen, Charles Michel, en Algérie c’est au autour de la commissaire européenne à l’énergie Kadri Simson d’évoquer la question du dialogue énergétique. En marge d’une rencontre des 27 destinée à chercher des solutions pour limiter l’impact de la crise énergétique durant l’hiver, Kadri Simson a indiqué que «l’UE prévoit également de relancer le dialogue avec l’Algérie sur l’approvisionnement en gaz », relevant «le travail en cours avec nos partenaires internationaux». «Pour les prochaines semaines, je prévois de renouer le dialogue énergétique avec l’Algérie, avec laquelle j’ai déjà eu des contacts le mois dernier», a-t-elle fait savoir, soulignant que «j’aurai également une rencontre, ce dimanche (aujourd’hui, NDLR), avec l’Azerbaïdjan et je l’espère, avec le ministre norvégien». C’est donc un travail en cours pour que nos partenaires internationaux, y compris les Etats-Unis, puissent nous soutenir», a-t-elle fait savoir. Il est utile de rappeler dans ce contexte que le président du Conseil européen, Charles Michel a effectué une visite en Algérie lundi dernier. Une visite centrée sur la coopération énergétique, dans un contexte marqué par la crise énergétique qui menace l’Europe dans la perspective de la suspension des approvisionnements gaziers russes. « Nous avons considéré que, dans les circonstances internationales que l’on connaît, la coopération énergétique est évidemment essentielle. Nous voyons dans l’Algérie un partenaire fiable, loyal, engagé sur le terrain de cette coopération en matière énergétique.
Et puis, nous avons une ambition commune pour la stabilité, pour la sécurité, pour la prospérité, et en cela, on a pu évoquer un certain nombre de situations liées au voisinage, liées aussi au contexte géopolitique », avait d’ailleurs indiqué le responsable européen, qui a affiché la prédisposition de l’UE à répondre aux exigences algériennes notamment en ce qui concerne la révision de l’Accord d’association. Rappelons par ailleurs que cet accord prévoit un volet lié au dialogue énergétique. Un dialogue qui avait été largement négligé par l’UE ces dernières années.
Salim Abdenour