Économie

Rapport de l’ONU sur la gouvernance électronique : L’Algérie progresse de 8 places

L’Algérie a réalisé des pas de géants en matière de gouvernance électronique et d’e-participation citoyenne. C’est ce que souligne une analyse du Groupement algérien des acteurs du numérique laquelle se réfère au dernier rapport du Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies sur « les e-gouvernements 2022 – le futur des gouvernement numérique ». En matière d’e-gouvernance et d’e-gouvernement, l’Algérie gagne ainsi 8 places par rapport à 2020 avec un indice de développement du e-gouvernement EGDI égal à 0,5611 en se classant 112e sur 193 pays et 9e sur le continent africain. Le Danemark, la Finlande et la Corée du Sud sont en tête de liste. Pour ce qui qui est de la participation électronique des citoyens, l’Algérie fait un bond en avant en gagnant pas mois de 35 places entre 2020 et 2022, même si elle dispose d’une marge de progrès qui reste très importante. Selon le GAAN, l’Algérie n’est toujours pas performante sur ce tableau, l’enquête la classe à la 148ème place sur 193 avec un score EPI de 0,2273, ce qui est très en dessous de la moyenne mondiale et même africaine.

L’indice de participation électronique (EPI) est une mesure complémentaire à l’EGDI, il classe les pays en fonction de leur utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour engager les citoyens dans le processus démocratique. L’étude montre que l’Algérie a fait de bons progrès en termes de connectivité et d’infrastructures, mais il reste encore beaucoup à faire en matière de dématérialisation des démarches administratives, de culture numérique et d’engagement citoyen explique le GAAN.« Notre pays a un potentiel énorme pour améliorer ses index EGDI et E-PI et se classer parmi les meilleurs pays en matière de e-gouvernement », ajoute-il.

Le groupement des acteurs du numérique rappelle que l’enquête de l’ONU est éditée chaque 2 ans, et permet de fournir une auto-évaluation des pratiques digitales des gouvernements en termes de transparence, d’inclusion, d’efficacité et d’efficience, ainsi que des données statistiques actualisées sur l’utilisation des TIC par les administrations publiques.L’étude classe les pays membre selon l’indice de développement du e-Gouvernement (EGDI : E-GovernmentDevelopment Index) et l’indice de participation électronique des citoyens (E-PI : E-Participation Index), ces indices ont des valeurs comprises entre 0 et 1.

Chokri Hafed

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