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Abdelhamid Abdaoui, porte-parole du ministère des Affaires étrangères : « La réforme de la Ligue arabe doit permettre de donner plus d’efficacité à l’action commune »

La réforme de la Ligue arabe est l’un des dossiers pour lesquels l’Algérie a toujours milité et continue d’ailleurs de militer. Même si la question ne figure pas officiellement à l’ordre du jour, il est attendu que l’Algérie soumette des propositions par rapport à cette question. Dans ce sens, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Abdelhamid Abdaoui, a indiqué hier sur les ondes de la Radio algérienne que la réforme de la Ligue arabe afin de donner plus d’efficacité à l’action commune s’impose aujourd’hui comme une nécessité, alors que les rapports internationaux ont évolué et y’a une nouvelle configuration du monde qui se dessine. Pour le porte-parole du MAE, « il y a une forte nécessité d’adapter les mécanismes de fonctionnement de la Ligue des Etats arabes, en particulier pour le règlement des conflits. Ce qui aboutira au renouvèlement  des mécanismes actuels qui ne donnent aucun résultats ». Il souligne que la réforme pour laquelle milite l’Algérie soit permettre aux pays arabes de faire face aux « menaces de nature sécuritaire qui les guettent » et de « relever les défis du développement et de la sécurité alimentaire ».   

Le même intervenant a également évoqué la tenue du Sommet de la Ligue arabe le 1er novembre, et explique que ce choix « n’est pas anodin » du moment que cette date hautement symbolique pour les Algériens et pour tous les peuples du monde arabe, constitue un « référent commun ».

Autre référent commun des pays arabes, la question palestinienne. Le porte parole du ministère des Affaires étrangères rappelle que cette question constitue « l’une des raisons de la création de la Ligue arabe ». « Durant ce Sommet d’Alger, la question palestinienne sera centrale », dit-il en rappelant « l’immense rôle joué par l’Algérie » dans la réunification des différentes parties palestiniennes.       

Notons que dans un entretien à l’APS, le même responsable a indiqué que l’objectif suprême du Sommet était de consacrer la réussite de l’unification des rangs palestiniens et d’aplanir les différends internes.Ce succès est dores et déjà assuré grâce à l’initiative du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, traduite par la « Déclaration d’Alger » sur la réconciliation palestinienne en date du 13 octobre dernier, signée par 14 factions palestiniennes, marquant le début de l’unification arabe, a fait observer le diplomate.Pour l’ambassadeur, la conjoncture internationale exceptionnelle impose à tous les pays arabe la mise en place d’une stratégie arabe commune pour relever les différents défis inhérents à l’alimentation, l’énergie, le climat, les ressources hydriques, la jeunesse, et le développement des infrastructures, d’autant, a-t-il noté, que l’action arabe commune s’oriente actuellement vers davantage de rationalité en matière de traitement des questions économiques et d’efficacité dans la mise en œuvre.M. Abdaoui a évoqué, par ailleurs, plusieurs propositions soumises lors des travaux préparatoires au Sommet, notamment celles portant sur la sécurité alimentaire dans sa conception globale qui renferme la sécurité hydrique, les investissements et les nouvelles techniques utilisées dans l’agriculture et l’industrie, des questions, a-t-il fait savoir, qui ont dominé les débats et permis la cristallisation d’une vision unifiée sur la mise en place d’une stratégie sur les défis futurs.

Hocine Fadheli

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