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Le Maroc bat la Belgique, le Costa Rica stoppe le Japon : Une nouvelle journée pleine de surprises !

Les grandes équipes ont été prévenues. Ce mondial réserve bien des surprises avec percée de petites équipes qui réussissent à donner du fil à retordre aux Cadors du Mondial, après l’Argentine face à l’Arabie saoudite et l’Allemagne face au Japon, c’était hier au tour de la Belgique de se faire surprendre hier par le Maroc. Les Samouraïs pourfendeurs de l’ogre allemand ont, eux, ont été stoppés net dans leur élan par la petite équipe du Costa Rica !

La sélection marocaine s’est imposée hier face des Diables rouges qui sont loin d’être flamboyants depuis le début du Mondial. Après une difficile victoire face au Canada mercredi, la Belgique s’est inclinée hier face aux Lions de l’Atlas sur un score de deux buts à zéro ? Pour aller conquérir la qualification, Roberto Martinez a procédé à trois changements dans son onze de départ par rapport au match face au Canada. Thomas Meunier, Thorgan Hazard et Amadou Onana sont préférés à Dendoncker, Tielemans et Carrasco. Romelu Lukaku, encore trop juste, est cette fois sur le banc. Walid Regragui a quant à lui opté pour la continuité avec quasiment le même onze que celui qui a tenu tête au vice-champion croate, à l’exception du gardien Bounou. Celui-ci a pourtant bien chanté l’hymne avec ses coéquipiers mais a laissé sa place à Munir en raison d’une blessure à l’échauffement.

Pour les Samouraïs qui pourtant réussi l’exploit de s’imposer face à l’Allemagne, tout est à refaire après d’être fait surprendre par le Costa Rica (1-0), qui se relance après sa déculottée initiale. Les Asiatiques auront besoin d’un nouvel exploit contre l’Espagne pour poursuivre leur route lors du Mondial-2022. »La complaisance n’a pas sa place », avait pourtant prévenu le sélectionneur des +Samouraïs bleus+ Hajime Moriyasu mais ses joueurs ont semblé nettement plus retenir leurs coups contre les Ticos que contre la Mannschaft dans le groupe E.Avec cinq entrants, dont la ligne d’attaque, les titulaires sont ainsi apparus en grande difficulté pour imposer leur jeu en raison d’un étonnant déficit de justesse technique face à un adversaire attentiste et regroupé.Revenus avec de meilleures intentions et quelques aménagements, les Japonais n’ont pas réussi à inverser la tendance et à reproduire ce qu’ils avaient réalisé en seconde période contre l’Allemagne. Au contraire, c’est même le gardien Gonda qui s’est emmêlé les pinceaux sur le but de Fuller (81e), seul tir cadré du Costa Rica.Un carton plein lors des deux premiers matches, ce qu’ils n’ont jusque-là jamais réalisé en Coupe du monde, semblait pourtant à leur portée avec un peu plus d’application. A défaut de qualification automatique, cela leur aurait permis d’aborder avec sérénité la dernière rencontre face à l’Espagne, opposée à l’Allemagne en soirée lors du choc du groupe de la mort.Rossé 7-0 par la Roja, leur adversaire n’en demandait pas tant et était avant-tout venu pour sauver l’honneur.

Enhardi, le Costa Rica met du même coup fin à sept matches sans victoires en Coupe du monde depuis 2014, lorsque la sélection avait atteint les quarts. Les Ticos sont encore très loin d’un tel final mais au moins peuvent-ils de nouveau y croire avant leur prochain duel à quitte ou double contre l’Allemagne.

L’Argentine se relance

Samedi soir a été marqué par la qualification du champion du monde en titre.  Vainqueur du Danemark (2-1) samedi, la France est le premier pays qualifié pour les huitièmes de finale, un objectif encore dans le viseur de l’Argentine de Lionel Messi qui s’est relancée en battant le Mexique (2-0).Battus par l’Arabie saoudite lors de leur entrée en lice, les Argentins risquaient une élimination humiliante dès ce deuxième rendez-vous qatari. Et comme souvent, ils doivent leur survie à leur Messi, qui a ouvert le score peu après l’heure de jeu (64e).Au cœur de ce Mondial riche en surprises -outre l’Argentine, l’Allemagne a été battue par le Japon, l’Angleterre tenue en échec par les Etats-Unis, les champions du monde français peuvent se réjouir de ce billet obtenu en deux matches, après une entame réussie contre l’Australie (4-1). »On ne va pas s’enflammer mais c’est très bien ce qu’on a fait jusqu’ici.Au-delà de la qualité du groupe, les joueurs sont des compétiteurs. Il y a une force collective qui se dégage en dehors, et sur le terrain cela se voit aussi », s’est réjoui Didier Deschamps, le sélectionneur Français.

R.S.

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