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Développement de l’hydrogène vert : L’Algérie veut être au rendez-vous de 2050

Le développement de la production d’hydrogène vert est aujourd’hui la priorité imposée au secteur de l’énergie. Bien que l’Algérie, pays au profil de production gazier, ce qui lui permet de disposer d’un avantage certain en termes de transition énergétique, le passage rapide au développement de nouvelles sources d’énergie est vital. Les objectifs de décarbonation de l’économie mondiale à l’horizon 2050 et 2060 impose un agenda de transformation des modèles énergétiques avec une réduction progressive de la part des énergies fossiles et des hydrocarbures dans le mix énergétique mondial. Dans ce contexte le développement des applications liées à l’hydrogène vert issu de la transformation de l’électricité renouvelable en gaz par le procédé de l’électrolyse, en tant que nouveau carburant, notamment dans le transport prend de plus en plus de place. L’Algérie, qui a toujours joué un rôle incontournable sur les marchés énergétique ne veut, bien entendu, pas faire l’impasse sur les transformations en cours, notamment au regard des potentialités dont elle dispose en matière d’énergies renouvelables. C’est dans ce sens qu’une feuille de route dédiée au développement de l’hydrogène vert a été examinée la semaine dernière par le Gouvernement. En ce sens, Commissaire national aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique auprès du Premier ministre, Noureddine Yassaa, a évoqué hier le lancement prochain de projets pilotes pour le développement de l’hydrogène vert. « Des projets pilotes de 2 à 10mgw vont être lancés prochainement en collaboration avec des partenaires étrangers. Il y a des discussions en cours pour lancer ces premiers projets pilotes de production de d’hydrogène vert à », a annoncé hier Noureddine Yassaa lors de son intervention sur les ondes de la Radio algérienne. Le même responsable a d’ailleurs souligné les potentialités dont dispose l’Algérie dans ce domaine.« Nous sommes un pays énergétique par excellence. Nous avons l’expérience dans le domaine de la production, de stockage, de distribution, de transport et de l’explortation de l’énergie, notamment le gaz », rappelle-t-il.Concernant la feuille de route mise en place par l’Exécutif et dédiée au développement de l’hydrogène vert, le commissaire au énergies renouvelables a indiqué que la vision du Gouvernement à ce propos se décline en plusieurs phases de développement intégrant notamment « les aspects techniques, réglementaires et normatives, mais aussi ceux liés à la recherche et à l’innovation ». « Tout cela va être va être lancé pour la mise en place de cette feuille de route à l’horizon 2050 », affirme-t-il avant de révéler que « la première ambition de l’Algérie est de produire 1 à 2 millions de tonnes d’hydrogène à horizon 2040. »Le responsable précise, par ailleurs que cette démarche « inclut la production de l’hydrogène dit bleu à partir du gaz naturel. Sachant que l’Algérie produit déjà de l’hydrogène à partir du gaz naturel, mais aujourd’hui elle oeuvre à réduire l’empreinte carbone. »

Hocine Fadheli

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