Conseil de la Nation : La loi de finances complémentaire 2022 adoptée
Les membres du Conseil de la Nation ont adopté, hier à la majorité, l’ordonnance n 22-01 portant loi de finances complémentaire (LFC) pour l’exercice 2022, qui prévoit une série de mesures visant à préserver le pouvoir d’achat et qui a d’ailleurs été promulguée l’été dernier par ordonnance présidentielle.A l’issue du vote, le ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali a souligné que cette loi tend à préserver le pouvoir d’achat du citoyen, à améliorer son niveau de vie et à le protéger des effets de l’inflation induite par la conjoncture économique mondiale, en assurant la poursuite du processus de relance du développement économique à travers la promotion de l’investissement.Cette loi prévoit essentiellement plusieurs mesures de redressement liées à la loi de Finances 2022 et destinées à la couverture des dépenses supplémentaires, a-t-il ajouté.Le président de la Commission des affaires économiques et financières, Noureddine Tadj a estimé, à l’issue du vote, que les mesures contenues dans cette loi « traduisent l’attachement du Président de la République à la préservation des acquis sociaux du citoyen ». M. Tadj a salué notamment les mesures relatives à la revalorisation des salaires et de l’allocation de chômage, le soutien au système de sécurité sociale et la prise en charge de l’insertion professionnelle, ainsi que la levée de gel sur les projets du secteur de la santé et la non imposition de nouvelles charges fiscales.Dans son rapport sur le texte de loi portant approbation de l’ordonnance n 22-01 du 3 août 2022 portant la loi de finances complémentaire 2022, la commission des affaires économiques et financières du Conseil de la nation a émis un nombre de recommandations, relatives principalement à la nécessité d’œuvrer à la concrétisation du programme de numérisation des différents services du secteur des finances, et de doter les nouvelles wilayas des capacités matérielles et financières nécessaires. La commission a également recommandé la nécessité de lever le gel sur les projets en fonction de l’amélioration de la situation financière du pays.
R.N.