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Annaba : 380 millions de centimes pour  EPIC/OCS

L’Office communale des sports (EPIC/OCS) vient de bénéficier d’une subvention de l’ordre de 380 millions de centimes pour assurer au moins deux mois de salaires    sur les cinq mois non payés. La subvention a été octroyée par la municipalité à la faveur de la session extraordinaire de l’APC d’Annaba, mais elle demeure insuffisante, sachant que la masse salariale mensuelle des travailleurs est estimée à 200 millions de centimes. Quant aux trois autres mois de salaires encore impayés, aucune date n’a été fixée pour leur versement.  En effet, le wali  a ordonné de remédier à ce problème en étant solidaire avec ces travailleurs qui ont observé de nombreux sit-in devant le siège de la municipalité. La tension avait été alimentée par décision unilatérale du P/APC de dissoudre l’EPIC/OCS, mais le wali d’Annaba, Djamel Eddine Berrimi, en a décidé autrement en préservant les postes d’emploi de  42 pères de famille. Mieux encore, ce dernier a tendu la main à ces travailleurs mécontents en décidant de réaffecter tout le patrimoine de l’EPIC/OCS avec une gestion autonome, suivie de la récupération de toutes les créances de cet établissement auquel des associations sont redevables et, pour ce faire, un directeur général désigné se chargera de cette tâche. Notons que, le patrimoine immobilier se compose de 25 terrains de proximité, dont 4 abandonnés provisoirement, en attendant le remplacement des tapis ‘’Matico’’ et  les 19 salles de sports. Toutes ces infrastructures étaient louées aux clubs et associations sans qu’ils ne s’acquittent du paiement des locations de ces structures qui assurent les salaires des employés de cet établissement. Ainsi, des mises en demeure ont été notifiées aux utilisateurs dont des clubs sportifs, à savoir l’USMA Annaba, HAMRA Annaba, OMA Annaba et d’autres associations culturelles qui viennent de percevoir des subventions de la commune et leurs caisses ont été renflouées sans qu’elles ne s’acquittent de leurs dettes. Les dettes contractées par ces clubs et associations qui utilisent des infrastructures de l’OCS s’élèvent à la somme de 4 milliards de centimes. Faute de paiement, ces clubs et associations sont menacés d’interdiction d’entraînement.  Une menace qui prendra effet à partir de la fin du mois de janvier 2023. Ainsi, des contrats et des engagements ont été signés par les mauvais payeurs qui sont  menacés de poursuites judiciaires, au cas où ils  n’honorent pas leurs engagements envers l’OCS. Cependant, on croit savoir que le stade Chabou Abdelkader sera récupéré après le Championnat d’Afrique des locaux, CHAN 2023, car ce stade abrite depuis toujours l’administration de l’OCS qui demeure partie intégrante de cet antre du football de Bône.

Sofia Chahine

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