Relance de TGT et de Sovest : Le processus lancé
Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zaghdar, s’est réuni dimanche avec le PDG de la Banque extérieure d’Algérie (BEA), ainsi que des responsables du Groupe des Industries métallurgiques et sidérurgiques-Algérie (Imetal), du Holding Algeria Chemical Specialities (ACS) et l’Entreprise nationale de construction de matériels et équipements ferroviaires (Ferrovial), afin d’ « examiner les mécanismes de relance » de deux entreprises jugées importantes, Tuberie gaz de Tébessa (TGT) et l’usine de de transformation de verre Sovest, se trouvant dans la même wilaya.
Ainsi, une semaine après avoir effectué une visite d’inspection et de travail à la wilaya de Tebessa, afin de s’enquérir de la situation du secteur, notamment celle de deux entreprises auxquelles la tutelle accorde, selon toute vraisemblance, beaucoup d’importance, à savoir Tuberie gaz de Tébessa (TGT) et de l’usine de de transformation de verre Sovest, se trouvant dans la même wilaya, le ministre se réunit avec les responsables d’une banque et de groupes industriels concernés. Une rencontre qui s’inscrit dans l’objectif de relancer au plus vite ces deux entreprises « en raison de leur importance économique aux niveaux local et national », comme l’a indiqué un communiqué du ministère. Ont, donc, pris part à cette réunion, le PDG de la Banque extérieure d’Algérie (BEA), qui détient ces deux entreprises, et des responsables du Groupe des Industries métallurgiques et sidérurgiques-Algérie (Imetal), du Holding Algeria Chemical Specialities (ACS), auxquels elles appartenaient au départ avant leur prise en main par la banque en raison de dettes. Il y avait également des responsables de l’Entreprise nationale de construction de matériels et équipements ferroviaires (Ferrovial) probablement parce que l’une des deux entreprises, Sovest, se trouve à 42 kilomètres au Sud de Tebessa. A cet effet, Ahmed Zaghdar « a donné des instructions pour préparer un dossier de relance de l’activité de ces deux entreprises et de les réintégrer dans les portefeuilles des deux Groupes publics afin de les soumettre au Conseil des participations de l’Etat dans les meilleurs délais », indique le communiqué du ministère de l’Industrie. C’est mardi dernier que le ministre de l’Industrie s’est rendu à Tébéssa. Une visite durant laquelle il avait indiqué que 23 entreprises, parmi 51 recensées, à travers plusieurs wilayas du pays, ont repris leurs activités durant l’année 2022, « après la levée des contraintes » auxquelles elles faisaient face. C’est ainsi que le ministre s’était rendu, entre autres, aux sites de la Société de verrerie de l’Est (Sovest) et Tube Gaz de Tebessa (TGT), deux entreprises à l’arrêt et qui font partie du lot de celles qui restent à relancer. Créée en 1995 par l’Entreprise nationale des verres et abrasifs (Enava), filiale du groupe ACS (Algeria Chemical Specialities), Sovest, composée de deux unités de fabrication, n’est jamais entrée en production, selon un communiqué précédant du ministère de l’Industrie. En raison de dettes accumulées et non remboursées, il y a eu transfert de propriété vers la BEA. Zeghdar avait indiqué qu’un appel à manifestation d’intérêt sera lancé « dans quinze jours afin de trouver un partenaire qui puisse relancer l’activité ». Une entreprise, selon le ministre, qui « pourrait satisfaire le marché national de produits qui sont importés actuellement ». TGT, quant à elle, avait appartenu au groupe Imetal spécialisée dans les industries métallurgiques et sidérurgiques. Sa capacité de production était de 60 000 tonnes par an de tubes en acier, avant de passer en 1999 sous la tutelle de la BEA. Zeghdar s’était engagé à ce que le dossier « soit sur la table du Conseil de participation de l’Etat, dans un délai n’excédant pas trois mois, pour régler définitivement le problème de cette entreprise notamment via un partenariat avec des nationaux ou étrangers ». C’est Dans la perspective donc de relancer l’activité de ces entreprises au plus vite que le ministre s’est réuni avec le PDG de la BEA et des responsables des groupes auxquels appartenaient ces deux entreprises une semaine après sa visite sur les lieux.
Elyas Nour