Du sens de l’intégrité
« Je préfère un naïf honnête à un malin futur bagnard comme ministre », m’avait répondu un internaute dans un post. Il me vantait à juste titre la chemise « Chrea » et le vin rouge « Cuvé du Président » comme étant les meilleurs cadeaux qu’on puisse offrir quand on partait en France sans visa mais juste avec une autorisation de sortie du territoire !
Voilà qui est dit d’une époque où le produit algérien trouvait sa place sans tambour … et où les hommes d’Etat n’étaient ni naïfs ni malhonnêtes !
Aujourd’hui devons-nous donc nous contenter à peine de ministres « naïfs » mais « honnêtes » pour gérer les affaires du pays ? Et la compétence donc ? Faut-il truffer notre gouvernement de personnes juste niaises car simplets et aliéner nos élites ? Devons-nous juste par soucis de protectionnisme tout interdire sans cependant rien produire pour retrouver zaama le lustre d’antan ? La chemise « Chrea » s’était faite sa place après à peine une dizaine d’année d’indépendance. Le « Cuvée du Président » trônait en maitre sur les étals les plus huppés en Europe même après l’arrachage des vignes. Faut-il donc au nom de l’honnêteté jeter le bébé avec l’eau du bain ? Qu’est-ce qu’un responsable honnête s’il est soumis à la loi du téléphone, de la hogra et du népotisme ? Seul un niais pourrait encore croire en son intégrité dans un tel environnement…de roublards !