Annaba : Un système intelligent pour les feux tricolores !
Disparu du paysage routier de la ville d’Annaba, les feux tricolores font leur réapparition à la faveur d’une refonte de la régulation du trafic routier et surtout pour assurer une sécurité routière précaire au niveau des différents axes routiers de la ville. Le projet consiste à mettre en place un nouveau système visant à mettre fin au problème des embouteillages et à réguler le trafic routier dans toute la ville. Le recours aux feux tricolores pour réguler le trafic routier via un ‘’ système intelligent’’ s’inscrit dans le cadre de ‘’la ville intelligente’’, où il sera désormais possible de ne plus recourir aux agents de police pour réguler le trafic routier, notamment lors des heures de pointe. En plus des douze intersections en train d’être équipées de feux tricolores, une vingtaine sera prochainement au menu de l’APC. Notons que l’installation des fixations pour le passage des câbles des feux tricolores dans une douzaine d’intersections de la ville d’Annaba a débuté dans le cadre du projet de l’Assemblée Populaire Communale (APC) visant la régulation de la circulation routière. Des efforts consentis par les locataires de l’hôtel de ville d’Annaba, afin de juguler les bouchons dans plusieurs points noirs de la ville. Les heures de pointe peuvent être efficacement gérées par un système centralisé permettant de minimiser le temps de circulation des automobilistes. Une enveloppe budgétaire de près de 13 milliards de centimes est allouée à ce projet par l’APC. Dans l’attente de la mise en service de ce système intelligent des feux tricolores, il est utile de rappeler que le trafic routier à Annaba est un casse-tête chinois pour les automobilistes. Plus de 130 000 véhicules traversent quotidiennement la ville d’Annaba provoquant, aux heures de pointe, d’énormes bouchons causant des désagréments aux usagers de la route. Autrefois retenue sur le compte de la saison estivale, période durant laquelle, le flux des vacanciers automobilistes apportent un lot supplémentaire de désagréments, notamment sur les principaux axes routiers de la Corniche. Depuis le centre-ville et jusqu’à Aïn Achir, en passant par le boulevard du 1er Novembre, il est difficile d’atteindre sa destination. Les, habitants entre autres de Toch, La Caroube, côté plage, n’ont pas cessé de crier leur désarroi. En cas d’urgence, il est difficile pour le véhicule de la Protection civile de se frayer un passage dans un bouchon de plus de 2 kilomètres. Aujourd’hui, et en dehors de la saison estivale, la situation demeure encore insoutenable. C’est pour dire que le trafic routier à Annaba est depuis les cinq dernières années, devenu un véritable enfer au quotidien. Le problème des embouteillages est de plus en plus endémique pour la wilaya d’Annaba, dans le centre-ville notamment car, il n’existe à Annaba que deux entrées principales pour la ville. La RN 44 et la RN 16. Deux axes routiers menant des différentes communes d’Annaba, avec en plus ceux des wilayas limitrophes. Ils sont par périodes plus de 70 000 automobilistes à circuler dans le tissu routier d’Annaba, notamment durant les heures de pointe. Une période où tout un chacun veut arriver tôt soit à son travail soit à son domicile. Sans compter les conducteurs qui n’ont rien d’autre à faire, que de contribuer à accentuer la situation, déjà insoutenable pour le commun des mortels.
Sofia Chahine