Régions

APC d’Annaba : 86 projets  gelés

Retenus dans le cadre du  Plan communal de développement (PCD) 86 projets communaux  sont gelés, apprend-on de source interne à l’APC d’Annaba. Selon les informations  fournies par notre source, les raisons de ce gel se rapportent au manque de fonds nécessaires mais, surtout à l’inconscience et l’indifférence de certains membres de l’exécutif de cette municipalité, ont souligné les mêmes sources. D’ailleurs,  sur  décision de Djamel Eddine Berrimi, wali d’Annaba,   les budgets de plusieurs projets, non encore lancés, ont été transférés à la commune de Tréat, nous dit-on. Selon notre source, environ une dizaine de ces projets devait être réceptionnée avant le CHAN, mais, le président de l’APC d’Annaba, a proposé la relance de ces  projets, avant la CAN 2025,  si l’Algérie est retenue pour organiser cet évènement continental. Par ailleurs, plusieurs  autres projets sans ambition  dédiés  uniquement  à l’embellissement de la ville pour un montant de 1,2 milliard de centimes chacun. Des projets qui n’ont jamais été réalisés, à l’image du projet relatif à l’installation d’un Laser, dont la réception était prévue, toujours avant le CHAN 2022. Or,  ce projet n’a jamais été concrétisé,  défaut de disponibilité d’un endroit pour son emplacement, a  fait savoir la même source. Une  situation qui a suscité  l’ire du premier responsable de la wilaya. Ainsi,  réagissant à l’inconscience  et l’irresponsabilité des gestionnaires de l’hôtel de ville d’Annaba,   le wali a décidé de transférer tous les budgets alloués à ces projets pour d’autres communes. Pour montrer son mécontentement, le commis de l’État  a préféré quitter la salle de réunions, tout en étant ulcéré par cette inconscience dont font preuve les membres de l’exécutif de l’Assemblée populaire communale  d’Annaba. Ces derniers à qui le wali a demandé « de faire preuve de patriotisme… »  Il faut souligner que le plan communal  de développement de la ville des jujubes n’a connu à  ce jour,  aucun projet ambitieux de développement, digne de son nom. Hormis les changements opérés au niveau des réseaux de l’éclairage public par le système LED, tout au long des grandes artères de la ville. On retient également  l’opération de réhabilitation du rond-point  de la route de l’avant-port, dont le coût aurait coûté 17 milliards de centimes. Une information aussitôt démentie par le wali. Ce dernier a dans un communiqué publié sur la page officielle de la wilaya, rectifié le tir en soulignant qu’il s’agit d’une erreur. Le coût de cette opération  consacrée  aux différents travaux de réhabilitation du rond-point de l’avant-port et l’amélioration de l’esthétique de l’entrée de la ville d’Annaba n’a pas dépassé les 5 milliards de centimes. Ce montant  couvre également les travaux de réhabilitation des trottoirs, la série du béton séparant les deux voies de la route, le béton bitumineux, les réseaux de l’assainissement ainsi que la plantation d’arbres, lit-on dans ledit communiqué, qui précise aussi que c’est la direction des travaux publics qui est chargée de ces travaux. Or, il semble que le rédacteur du  communiqué a  oublié que le montant de 17 milliards de centimes consacré à cette opération, a été donné par le maire en personne, dans une déclaration faite à la radio locale d’Annaba. L’information a fait tache d’huile au sein de l’opinion publique, ce qui contraint la réaction du wali et du P/APC. Ce dernier a souligné qu’il s’agit d’un malentendu. Il a fait savoir que « cette somme inclut plusieurs projets », dont la réhabilitation de l’entrée de la ville, des établissements scolaires ainsi que des infrastructures sportives, dont  le stade Vélodrome, le stade de tennis  et l’entrée du stade 19 Mai 1956. Autres  projets cités, la plantation  de palmiers et arbustes  au niveau des grandes avenues sur décision des membres du conseil exécutif communal.  Ces derniers ont été mis au pied du mur par le wali d’Annaba, à qui, ils sont aujourd’hui, appelés   à rendre des comptes pour toute cette gabegie.

S. Chahine

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