Situation en Palestine occupée : L’Algérie met sa diplomatie en Branle
L’Algérie a une nouvelle fois affiché son soutien constant et inébranlable à la cause palestinienne et a actionné sa machine diplomatique et multiplié les contacts afin d’engager un travail de coordination dans l’objectif de se pencher la situation préoccupante en Palestine occupée et particulièrement à Al-Aqsa. C’est dans ce sens qu’elle a appelé à une réunion extraordinaire de l’OCI, y compris la troïka et la commission Palestine.
En effet, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali a appelé, en sa qualité de président de l’Union des Assemblées des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), à une réunion extraordinaire en visioconférence entre la troïka et la commission de Palestine. Selon un communiqué de la chambre basse du Parlement, Boughali a appelé à cette réunion extraordinaire au vu de « la situation d’urgence que connait la Palestine, notamment les dernières attaques de l’entité sioniste sur la Mosquée Al Aqsa », a précisé la même source. « M. Boughali a eu des entretiens téléphoniques avec quelques présidents d’assemblées membres à l’OCI y compris les membres de la troïka », a ajouté le communiqué.
Le Président de la Chambre basse du Parlement a « mis l’accent sur la nécessité d’examiner ces violations dangereuses et leur impact sur la sacralité des lieux saints ainsi que le droit des musulmans à accomplir leurs devoirs religieux en ce mois sacré. Cette situation nécessite l’organisation d’une réunion extraordinaire pour la prise des décisions et des recommandations adéquates », ajoute-on, soulignant que la réunion se tiendra ce matin à 10h00.
Notons que le secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), Hussein Ibrahim Taha, a averti que les crimes sionistes « alimenteront la violence et les tensions et déstabiliseront la région ». Le responsable de l’OCI a souligné que l’escalade des agressions contre Al-Aqsa et les fidèles « constitue une violation flagrante du caractère sacré des lieux saints et de la liberté de culte » Hussein Ibrahim Taha a mis en garde contre « toute tentative visant à modifier le statut historique et juridique des lieux saints islamiques et chrétiens à Al-Qods Al-Sharif, en particulier la mosquée Al-Aqsa ». Il a noté en outre que « toutes les décisions et politiques visant à modifier le statut de la ville et à porter atteinte au statut historique et juridique des lieux saints qui s’y trouvent sont considérées comme nulles et non avenues en vertu du droit international et des résolutions pertinentes des Nations unies ».
Chokri Hafed