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Réforme du Conseil de sécurité de l’ONU : Les pays en développement réclament leur place

La plupart des pays de l’ONU reconnaissent la nécessité de réformer le Conseil de sécurité, a déclaré cette semaine le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. « Les pays membres sont parmi les premiers à préconiser la transformation des organes intergouvernementaux afin de répondre aux exigences changeantes. La plupart reconnaissent que des réformes qui reflètent la réalité géopolitique actuelle seraient bénéfiques pour le Conseil de sécurité », a indiqué Antonio Guterres. Il a affirmé soutenir une approche similaire en ce qui concerne les institutions de Bretton Woods. « Elles ne reflètent pas les réalités de l’économie mondiale moderne », a-t-il constaté. Le Conseil de sécurité est composé de quinze pays, dont cinq (Russie, Royaume-Uni, Chine, Etats-Unis et France) sont des membres permanents et dix non permanents, élus pour deux ans. Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait réaffirmé, en février dernier lors des travaux de la réunion ministérielle du Comité des dix de l’Union africaine (UA) sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies tenue à l’occasion du 36e sommet de l’UA, l’attachement de l’Algérie au droit légitime de l’Afrique à accéder à la qualité de membre permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. Il avait indiqué dans une allocution lue en son nom par le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, que pour l’Algérie, la question de la réforme du Conseil de sécurité « est impérative pour parvenir à un ordre mondial plus représentatif, plus juste et plus équilibré, notamment en cette conjoncture délicate marquée par une succession de crises et leurs retombées porteuses de prémices de nouveaux changements dans les rapports de forces sur la scène internationale ». Idem pour le président de la 77e session de l’Assemblée générale de l’ONU, Csaba Korosi, qui s’était dit favorable à une réforme du Conseil de sécurité de l’ONU afin que cette institution soit plus représentative et plus efficace. En cela, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait estimé qu’il devrait être élargi par une plus vaste représentation des pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine. Et certains Etats occidentaux, principalement l’Allemagne, revendiquent depuis longtemps leur adhésion au Conseil de sécurité.

APS

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