Histoire de « robe »
Dopés à la schnouf, nos voisins nous livrent une bataille à propos d’une « robe »… Le caftan serait marocain, selon eux ! Pour preuve, ils le portent tous les jours depuis que Shlomo and Co les ont défroqués. Du coup, je comprends leur désarroi et leur entêtement à s’accaparer coûte que coûte du caftan qui reste cependant bien de chez nous et est réservé aux seules dames qui, elles et par convention sociale, ne portent pas de pantalon. Le « saroual » reste un accoutrement purement masculin. Et il faut bien le porter, ne jamais le baisser et en mourir s’il le faut pour bien le préserver. Eh oui ! Un pantalon, ce n’est jamais comme un caftan qu’on peut aisément ôter en le passant juste par dessus la tête comme on balaye des principes. C’est là toute la différence. A mon avis, on doit être condescendant avec nos voisins et leur concéder cette foutue « robe » et éviter de leur faire les noces, Shlomo s’en occupera. Gardons donc nos dattes, notre baklawa, notre cher couscous, notre burnous mais surtout notre dignité et fourgons leur ce maudit habit utile pour les danses du ventre. Notre culture est si riche qu’elle ne saurait souffrir de perdre une « robe » digne des Mille et Une nuits…