Médiateur de la République : 34.000 requêtes reçues au premier semestre
Le Médiateur de la République, Madjid Ammour, a indiqué hier que son instance a reçu, durant le premier semestre de l’année en cours, « plus de 71.000 citoyens », et « était destinataire de plus de 34.000 requêtes ». Au cours d’une rencontre de coordination avec les représentants des départements ministériels concernés par la définition des mécanismes de coordination avec la Médiature Ammour affirmera aussi que son instance misait sur la numérisation comme outil important pour renforcer la coordination entre les différents départements ministériels et assurer la qualité du service public. Il a, dans ce sens, mis en avant l’importance de la numérisation pour « renforcer la coordination et assurer la qualité du service public », réaffirmant sa détermination à poursuivre le travail en vue de « consacrer les principes de l’Algérie nouvelle, initiés par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ». « Le pari d’aujourd’hui consiste à satisfaire aux besoins des citoyens et inculquer la culture de leur service auprès de l’administration et de tous les agents publics », a-t-il soutenu. Ammour a annoncé, à cette occasion, le lancement d’une application numérique avec les différentes administrations et les établissements publics pour « la prise en charge des observations exprimées dans les registres de doléances », et « l’échange en ligne des requêtes entre les services du Médiateur de la République et les différentes administrations publiques au niveau central et local ». La même instance envisage de lancer, « dans un futur proche », une application électronique qui permettra aux citoyens établis à l’étranger de fixer un rendez-vous en visioconférence afin de « soumettre leurs préoccupations en Algérie », ajoute le Médiateur de la République qui souligne que toutes ces mesures s’inscrivent dans le cadre de l’action commune que l’instance s’attèle à concrétiser avec les différents partenaires, une action qui a été couronnée par la signature de plusieurs accords ayant permis « une prise en charge optimale des requêtes et une réduction de la durée de leur traitement ». Le même responsable a précisé, dans ce cadre, que cette action de coordination avec les différentes administrations publiques visait à « traiter et répondre aux requêtes et aux doléances des citoyens dans un délai de moins d’un mois, dans le but d’assurer le bon déroulement du service public ».
Un projet de loi sur la numérisation
Pour sa part, la ministre de la Numérisation et des Statistiques, Meriem Benmouloud, annoncé qu’une commission mixte multisectorielle chargée de l’élaboration du projet de loi de la numérisation a été installée dimanche. Par ailleurs, la rencontre de coordination organisée par le médiateur de la République concerne le bilan du traitement des requêtes, sous le thème: « La numérisation, un outil pour renforcer la coordination et assurer la qualité du service public ». Meriem Benmouloud a expliqué que cette commission, installée sous sa supervision, a pour mission l’élaboration du projet de ce texte de loi initié par son département. « Cette loi constitue une pierre angulaire et un référent juridique qui permettra d’encadrer, réguler et organiser le secteur de la numérisation en Algérie. Un secteur qui représente une des priorités du Gouvernement », a-t-elle précisé.
Parallèlement à ce projet de loi « stratégique », le ministère s’attèle à élaborer un autre projet « qui revêt aussi une grande importance, à savoir la mise en place de la stratégie nationale de la numérisation, avec son plan d’exécution », a-t-elle fait savoir.
Chokri Hafed