Distribution des légumes secs et du riz : L’OAIC ouvre ses points de vente à la population
L’Office algérien interprofessionnel des céréales multiplie l’ouverture des points de vente pour la distribution des légumes secs et du riz à des prix accessibles pour les ménages. Il assure aussi la disponibilité de ces aliments en quantités suffisantes.
Le directeur régional du Commerce d’Oran, Djillali Sebouaai, rassure ainsi sur la disponibilité d’un stock consequent de légumineuse et annonce l’ouverture de pas moins de 19 points fixes et un nombre de points mobiles de vente de légumes secs à des prix raisonnables aux citoyens à travers les wilayas relevant de la direction régionale du Commerce d’Oran. Sebouaai a indiqué que les coopératives de céréales et légumes secs (CCLS) des wilayas d’Oran, de Tlemcen, d’Ain Témouchent, de Sidi Bel-Abbès et de Mostaganem ont procédé avec les directions des services agricoles (DSA) et du Commerce et de promotion des exportations, à l’ouverture de 19 points fixes et autres mobiles de vente de poix chiche, d’haricots de lentilles et du riz aux citoyens à des prix raisonnables et fixes au préalable soit pour la vente de gros ou de détail. Dans ce cadre, sept points de vente de ces produits de consommation ont été ouverts dans la wilaya de Sidi Bel-Abbès, 5 à Mostaganem, trois dans la wilaya d’Oran et trois autres à Ain Témouchent et un point ce samedi dans la wilaya de Tlemcen, a-t-il fait savoir. Par ailleurs, les CCLS ont lancé la création de points de vente mobiles des légumineuses à travers plusieurs communes. La CCLS de la wilaya d’Oran a consacré deux camions comme points de vente mobiles sillonnant plusieurs communes quotidiennement sauf le vendredi, soit une moyenne de deux sites par jour.
Dans la première phase, sont programmées les communes d’Oran, de Misserghine, d’Ain Tuck, d’El Kerma, d’Es-Sénia et Bir El Djir, en attendant d’autres communes prochainement. Jeudi, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a tenu à apporter dans un communiqué publié sur sa page Facebook, un démenti aux informations relayées sur les réseaux sociaux et les déclarations à travers certaines chaînes concernant la lenteur de l’approvisionnement en légumes secs du marché national par l’OAIC, qui peut prendre plusieurs mois, selon leurs déclarations. A cet égard, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a indiqué que l’OAIC dispose de quantités importantes et suffisantes de légumes secs et de riz (stock de sécurité et stock régulateur). Pour les opérateurs économiques et industriels (qu’ils soient du secteur public ou privé), les grossistes et les détaillants, l’opération de vente est gratuite et se fait sur demande. L’Office Algérien Interprofessionnel des Céréales (OAIC), qui détient l’exclusivité d’importation des légumes secs et du riz, garantit avec ses capacités actuelles et ses capacités opérationnelles la satisfaction de toutes les demandes au niveau national en légumes secs et riz. « L’OAIC, importateur exclusif des légumineuses et du riz, est à même de répondre aisément, de par ses capacités et ses moyens opérationnels, à l’ensemble des demandes en ces produits à l’échelle nationale », indique la même source. Cette précision vient « suite à des informations relayées sur les réseaux sociaux et à des déclarations faites sur des chaînes médiatiques au sujet d’une lenteur enregistrée par l’OAIC dans l’approvisionnement du marché national en légumineuses et qui risquerait de durer quelques mois ». « Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural dément en bloc ces déclarations dénuées de tout fondement qui participent à générer un climat de pression intolérable parmi nos concitoyens », peut-on lire. Et d’expliquer que « l’OAIC dispose de quantités considérables et suffisantes de légumineuses et de riz (stocks de régulation et de sécurité) », note la même source, rappelant que les produits en question sont emballés et floqués de la marque de l’OAIC ou de la Coopérative des céréales et des légumes secs (CCLS), et proposés en « packs de différents volumes (à partir de 1 kg) et à des prix raisonnables ». Concernant les opérateurs économiques et les industriels (publics ou privé): les grossistes, les détaillants et les restaurants collectifs, le ministère a souligné que la vente de ces produits est « libre » et qu’elle « intervient sur demande auprès de l’OAIC ».
Sabrina Azouiez