Comité olympique algérien : Cap sur les JO de Paris
Le Secrétaire général du Comité olympique et sportif algérien (COA) Kheïreddine Barbari, a assuré hier que tous les moyens nécessaires seront fournis aux sportifs algériens pour leur permettre de s’illustrer lors des JO de Paris-2024.
Le premier responsable du COA a indiqué lors du forum sportif organisé par une chaîne de télévision privée que les espoirs du Comité reposait sur huit athlètes pour remporter des médailles lors des JO prévus du 26 juillet au 11 août 2024. « Nos prévisions sont réparties sur trois niveaux pour décrocher des médailles aux JO-2024. Le premier niveau est composé d’athlètes de l’équipe d’athlétisme, puisque nous visons à remporter une médaille au 800 m par Slimane Moula, Djamel Sedjati, ou Mohamed Ali Gouaned, en plus de Yasser Mohamed Tahar Triki dans le triple saut. Ces athlètes détiennent des performances qui leur permettent de monter sur le podium olympique. Il y a également la boxeuse Imane Khelif qui a les moyens pour devenir championne olympique », a-t-il affirmé. Et d’enchaîner : « Le deuxième niveau est composé du judoka Driss Messaoud qui vient de se distinguer au tournoi de Zagreb. Par rapport à son jeune âge (20 ans), il est en constante progression. La Fédération est en train de l’accompagner. Il se trouve actuellement en préparation au Paris SG en compagnie d’autres athlètes mondiaux de renom. Dans le troisième niveau, on retrouve le lutteur Bachir Sid Azara (5e aux JO-2020 de Tokyo) et l’haltérophile Walid Bidani, deux athlètes qui ont la qualité pour réaliser d’excellents résultats pour peu qu’ils atteignent un bon degré de préparation et qu’ils soient épargnés par les blessures ». Barbari, également président de la Fédération algérienne de cyclisme (FAC), a souligné que le COA ambitionne de faire qualifier le maximum d’athlètes algériens à Paris. La délégation algérienne aux JO-2024 devrait être composée de 30 sportifs, selon les prévisions du COA. Interrogé sur les chances de l’Algérie aux JO 2024, Barbari s’est montré réaliste : « Nous devons être sincères avec le public sportif, l’Algérie a les moyens de remporter des médailles dans quelques disciplines seulement. On ne peut pas exiger à une fédération une médaille olympique, alors que sa discipline est absente au niveau international, ce serait illogique », tout en donnant des exemples de certains pays qui investissent dans certains sports aux dépens d’autres. Le SG du COA a rappelé que l’Algérie a remporté un total de 17 médailles depuis l’indépendance, dont cinq en vermeil. « Nous avons nos traditions en athlétisme, en judo, et au boxe. Franchement, je m’attends à des médailles dans ces trois disciplines. Si nous décrocherons des breloques dans d’autres sports ce serait une surprise ». Lors des JO-2020 de Tokyo, la délégation algérienne était composée de 39 athlètes dans 14 sports, mais les résultats n’ont pas suivi, à l’exception de Yasser Mohamed Tahar Triki et Imane Khelif, 5es au classement de leur sport respectif, alors Bachir Sid Azara (24 ans) s’est contenté de la 7e place en lutte gréco-romaine.
R.S.