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Les Marocains décidés à chasser le régime traitre du Makhzen : Une journée sous haute tension au Maroc

Le régime marocain sera encore une fois malmené et ce suite à l’appel, lancé par le Front marocain pour la Palestine, à des manifestations de rues dans toutes les villes du royaume demain en vue de renouveler son rejet total de la normalisation avec l’entité sioniste.
Un accord de normalisation avec l’entité sioniste que le régime Marocain avait signé il y a de cela une année. En effet, dans son appel, le Front Marocain pour la Palestine et contre la normalisation avec l’entité sioniste signée le 22 décembre 2020, a indiqué que « cette date intervient dans un contexte marqué par l’escalade de la tyrannie sioniste et un dangereux tsunami de normalisation », estimant que « le Maroc est plongé honteusement dans les bras de l’entité sioniste, à travers la consolidation et l’approfondissement des relations dans tous les domaines ».
Le Front a qualifié dans sa déclaration, de « violation de la souveraineté nationale », cette normalisation avec l’entité sioniste, « notamment avec la signature d’accords militaires et de renseignement ».
C’est en ce sens que le Front Marocain pour la Palestine a décidé de décréter la journée du 22 décembre « journée nationale contre la normalisation », dans toutes les villes du royaume, faisant de cette journée une journée de solidarité sous le slogan « Notre combat continue jusqu’à l’abandon des accords perfides de la normalisation et de la coopération militaire ».
Il est utile de rappeler qu’il y a une année un tweet, de l’ancien président américain, Donald Trump, annonçait la prétendue « souveraineté Marocaine sur le Sahara occidental » ainsi que l’ouverture d’un consulat US dans la ville Sahraouie sous occupation Dakhla, en contrepartie de la normalisation avec l’entité sioniste. Un tweet qui avait été suivi d’une annonce officielle du Makhzen, troquant ainsi la cause Palestinienne pour perpétuer son occupation au Sahara occidental, connaissant l’inutilité d’un tel procédé face à la volonté des peuples de lutter contre la tyrannie.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a vite réagi à la déclaration de Trump, en s’exprimant par la voix de son porte-parole, affirmant que sa position « est inchangée » au sujet du Sahara occidental, relevant que « la solution à cette question peut toujours être trouvée sur la base des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU ». Idem pour les plus grandes puissances qui ont critiqué la décision de l’ex président US, qui viole d’une manière flagrante le droit international. Tout le peuple marocain s’est soulevé contre la trahison du Makhzen, en investissant les rues du royaume déclarant son rejet et sa condamnation de la décision unilatérale de la monarchie, qu’il qualifie de « coup de poignard » dans le dos de la cause Palestinienne et de son peuple. Face à ces marches, le régime du Maroc répond par une répression féroce en déployant ses services de sécurités qui n’ont pas hésité à agresser les manifestants pacifiques en interdisant les slogans et le déploiement de banderoles de solidarité avec la Palestine. De leur côté, les différentes factions Palestiniennes ont condamné ces accords de normalisation, considérant une telle décision comme « une erreur politique qui ne sert pas la cause Palestinienne ». Malgré ces mises en garde, le régime Marocain, a normalisé ses relations avec l’entité sioniste, le 22 décembre 2020, au mépris des peuples marocain et maghrébin qui rejettent cet accord de la honte. Un régime qui a tenté « d’embellir » cette normalisation en se réfugiant derrière des mensonges. Un accord, qui en plus, permet à l’entité sioniste une intrusion dans la région du Maghreb et dans son action hostile, le régime Marocain avait accueilli le ministre des affaires étrangères de l’entité sioniste en lui accordant une tribune pour menacer l’Algérie.
L’autre fait inédit dans l’histoire des pays arabes, le régime marocain a également signé un accord de coopération sécuritaire avec l’entité sioniste et ce dans le sillage de la visite qu’avait effectué le 24 novembre passé, le ministre de la défense Israélien, Benny Gantz à Rabat, faisant ainsi du Maroc une base avancée pour l’entité sioniste dans la région.
C’est en ce sens que plusieurs observateurs s’accordent à dire qu’à travers cet accord de coopération sécuritaire, c’est l’Algérie qui est la cible du processus de normalisation et que le Makhzen ayant le vent en poupe tente de porter atteinte à l’Algérie qui défend le droit des peuples Sahraoui et Palestinien à l’indépendance. Tous, historiens, politologues et défenseurs des droits humains, ont indiqué que l’officialisation de la normalisation des relations entre le régime marocain et l’entité sioniste, a été maintenue « secrète » reflétant le niveau de la complicité stratégique entre les deux parties et mettait à nu les visées néocolonialistes dans la région. C’est dans ce contexte que le président de l’Observatoire marocain contre la normalisation, Ahmed Ouihmane, a indiqué que « la normalisation représentait une menace sérieuse et existentielle tant pour le Maroc que pour l’Algérie » appelant les peuples du Maghreb à contrer « les plans sionistes visant l’unité et la stabilité de la région ». De son côté, le président de l’instance populaire arabe contre la normalisation Ahmed Khalifa a affirmé que « la visite du ministre sioniste de la guerre, au Maroc et l’annonce d’un accord sécuritaire et militaire entre les deux parties ciblait en premier lieu l’Algérie ». Le même avis est venu de la part du journaliste Tunisien, Bessam Hamdi qui indiqué que « l’entité sioniste à des visées expansionnistes dans la région du Maghreb à partir du Maroc ».
Boubekeur Amrani

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