L’Inde fixe un prix minimum à l’exportation du Basmati
L’Inde a imposé un prix minimum à l’exportation de 1200 dollars la tonne sur le riz basmati, a annoncé dimanche le gouvernement dans un communiqué. Ce pays d’Asie du sud avait déjà interdit en juillet dernier les exportations de riz blanc non basmati et a imposé vendredi des droits de douanes de 20% sur les exportations de riz étuvé. Mais après l’interdiction, certains commerçants ont classé le riz blanc non basmati comme basmati pour contourner les restriction à l’exportation, a indiqué le gouvernement dans un communiqué. L’Inde et le Pakistan cultivent exclusivement du riz basmati aromatique de première qualité. L’Inde expédie environ 4 millions de tonnes de riz basmati vers des pays comme l’Iran, l’Irak, le Yémen, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et les Etats-Unis. Fin juillet, l’Inde, premier exportateur mondial, avec 40% de parts de marché, a décidé de limiter ses échanges. Le riz blanc non basmati ne peut plus être exporté. Objectif : stabiliser les prix de cet aliment dans le pays, qui a pris 11% en un an.
Il y a aussi la Thaïlande, le deuxième exportateur de riz dans le monde. Depuis le début de l’année, le pays fait face à la sécheresse, jusqu’à moins 40% de précipitations. L’Inde a suspendu ses exportations en raison de la sécheresse qui menace les récoltes et ses approvisionnements. Une décision qui a induit une hausse des prix du riz sur les marchés internationaux et qui ont connu un plus haut depuis 15 ans. Début août les cours du riz ont atteint près de 650 dollars la tonne de riz thaï, la référence asiatique, sur le marché mondial.
Chokri Hafed