Céréales : Les cours du blé en hausse
Le cours du blé ont inscrit une nouvelle hausse sur les marchés mondiaux dans le sillage des craintes de la sécheresse sur les récoltes et les approvisionnements notamment aux Etats-Unis et en Argentine. Ainsi, les prix du blé à Chicago ont légèrement augmenté vendredi, le temps chaud et sec aux États-Unis et dans d’autres pays exportateurs clés laissant entrevoir une baisse des rendements.
Le contrat de blé a augmenté de 0,5% à 6,35 dollars le boisseau à 01h19 GMT. La récolte américaine de blé de printemps souffre du temps sec dans les plaines du nord, qui risque de réduire les rendements. Par ailleurs, la récolte de blé en Argentine a besoin de précipitations dans les jours à venir sur les principales terres agricoles afin d’éviter une baisse des rendements, selon un rapport hebdomadaire de la Bourse des céréales de Buenos Aires.
La Commission européenne a encore réduit ses perspectives pour la production de l’Union européenne des principales cultures céréalières et oléagineuses cette saison, le maïs subissant la plus forte réduction. La Commission a abaissé ses prévisions pour la production de maïs utilisable dans l’UE en 2023/24 à 61,7 millions de tonnes métriques (mmt), contre 63,0 mmt prévues en juillet. Elle a réduit ses prévisions pour le blé tendre utilisable en 2023/24 à 126,1 millions de tonnes métriques, contre 126,4 millions de tonnes métriques en juillet. La chaleur prolongée dans de nombreuses régions ukrainiennes a asséché le niveau supérieur du sol, créant des conditions défavorables pour les prochaines semailles de céréales d’hiver, selon les analystes d’APK-Inform qui citent les prévisionnistes météorologiques de l’Etat, jeudi. Sur le marché du soja, les prévisions de temps chaud et sec ont aussi suscité des inquiétudes quant aux récoltes. Le soja est sensible aux températures extrêmes et le manque de précipitations est prévu pour les prochaines semaines. La culture est à son stade crucial de développement.
La tournée des cultures dans le Midwest a généralement montré un potentiel de soja et de maïs supérieur à celui de l’année dernière, mais des niveaux mitigés par rapport à la moyenne des dernières années.
R.E.
