ONU : Les profanations du Coran à l’ordre du jour du Conseil des droits de l’Homme
La multiplication des actes de profanation et d’autodafé du Coran en Europe, particulièrement au Danemark et en Suède suscite de plus en plus d’inquiétude. Dans ce sens, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a décidé de se pencher sur la question. L’organisme onusien a indiqué, mercredi, que les attaques contre le Saint Coran en Europe seront discutées lors de sa 54e session prévue à partir du 11 septembre jusqu’au 13 octobre. Le représentant permanent de la République tchèque auprès de l’Office des Nations unies et d’autres organisations internationales à Genève, Vaclav Balek, a déclaré, lors d’une conférence de presse à Genève, que ce serait la session « la plus longue » du Conseil. Balek, qui présidera le Conseil pour l’année 2023, a rappelé que la question des profanations commises contre le Coran avait été discutée lors d’une réunion spéciale de la session précédente. « Je pense que les participants examineront également la question au cours de cette session », a-t-il dit, soulignant que le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Turk, allait l’inscrire à l’ordre du jour. Il est utile de rappeler dans ce sens que les multiples actes de profanation du Coran ont suscité l’indignation de nombreux pays musulmans, dont l’Algérie, qui ont décidé de convoquer les chefs des missions diplomatiques danoises et suédoises dans ces pays. Si les auteurs de ces actes de profanation a d’abord bénéficier de l’indulgence des autorités suédoises et danoises sous le couvert de la liberté d’expression, la crise diplomatique qui s’en est suivie a poussé ces pays à prendre des mesures. C’est le cas du Danemark où le ministre de la Justice a annoncé la préparation d’un texte pour interdire la profanation de livres religieux.
Chokri Hafed