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Le sommet du G77+Chine : L’Algérie met en avant l’importance du développement en Afrique

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a pris part au sommet du G77+Chine  , en tant que représentant du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

Lors son intervention aux travaux du sommet, le ministre a mis en l’aide consentie par l’Algérie au profit des pays d’Afrique.  Baddari a rappelé que « l’Algérie avait mobilisé un soutien d’un milliard usd pour appuyer le développement durable dans les pays africains en développement et contribuer à l’amélioration de l’infrastructure dans la région, à l’instar du projet de fibre optique traversant de nombreux pays africains en plus de la route de l’unité africaine ». Il a également réitéré, « le soutien de l’Algérie à toutes les initiatives du Groupe des 77+Chine visant à développer les sciences, les technologies et l’innovation pour atteindre les objectifs de développement escomptés, outre sa disposition à échanger les expériences avec les pays en développement pour un meilleur avenir pour leurs peuples ». Intervenant lors de ce sommet placé sous le thème « Défis actuels du développement: rôle de la science, de la technologie et de l’innovation », M. Baddari a souligné la nécessité de « renforcer les infrastructures des technologies de l’information et de la communication dans les pays en développement, ainsi que la promotion d’un dialogue constructif entre les experts dans divers domaines scientifiques ». Il a dans ce sens mis en  avant les efforts de l’Algérie dans le développement des domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, des Start-up et de l’entrepreunariat, travers « la promotion du rôle de l’Université en tant que pépinière des projets innovants et principale source des start-up ». Selon un communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a souligné que la promotion du rôle de l’Université passe par « la mise en place d’un réseau national de recherche intégré, regroupant les centres de recherche, les laboratoires universitaires, des stations expérimentales et des plateformes technologiques dans divers domaines ». Et de rappeler « la création ces dernières années de pôles technologiques distinctifs regroupant des écoles supérieures, de grandes entreprises et des start-up, outre la création du Conseil scientifique de l’intelligence artificielle et du Haut Commissariat à la numérisation », pour opérer le changement escompté dans l’environnement économique et asseoir les fondements d’une veille technologique ». A ce propos, le ministre a mis en exergue « l’importance accordée par l’Algérie au soutien et au développement des startups et de l’innovation au niveau national, ainsi qu’à la création d’un écosystème africain intégré en la matière, à travers des lois favorisant la connaissance et la suppression des obstacles pour les jeunes innovateurs ». Il a également souligné que la participation de l’Algérie à ce sommet, qu’il a qualifié de « saut qualitatif pour atteindre les objectifs de développement durable », vise à mettre en lumière plusieurs sujets, dont « la nécessité de développer les capacités et les compétences dans le domaine des TIC, et de garantir la diffusion de l’information de manière intègre selon les normes éthiques, les réglementations et les codes de conduite ». Lors de ce sommet qui s’est déroulé en présence de chefs d’Etat et de gouvernement du « Groupe des 77+Chine » et le SG de l’ONU, Antonio Guterres, le ministre a appelé à « concevoir des mécanismes spécialisés pour le développement des TIC et leur transfert vers les pays en voie de développement, outre le renforcement des mécanismes existants pour faciliter l’accès aux technologies modernes ».

Notons que les participants à ce sommet ont examiné plusieurs questions liées au développement, tels que « le rôle de la science, de la technologie et de l’innovation », « les défis auxquels sont confrontés les pays en développement pour réaliser des progrès scientifiques et technologiques », ainsi que des questions relatives aux « retombées de la pandémie du Covid-19, à la hausse des prix des produits alimentaires et de l’énergie, aux fluctuations des marchés, à l’inflation, à l’endettement, au changement climatique, aux tensions et aux conflits géopolitiques dans différentes régions du monde ».

À la clôture du sommet, les participant ont lancé un appel à la promotion du multilatéralisme et de la coopération internationale.  « Au cours de ces journées, Cuba a été la capitale du Sud, l’espace de l’espoir éternel, la patrie de ceux qui reçoivent le moins de la richesse mondiale alors qu’ils y ont le plus contribuée », a déclaré le Premier ministre cubain, Manuel Marrero. La Déclaration finale du sommet a également été approuvée samedi, soulignant « le besoin urgent d’une réforme globale de l’architecture financière internationale et d’une approche plus inclusive et coordonnée de la gouvernance financière mondiale ».  « Nous rejetons l’imposition de lois et de règlements ayant un impact extraterritorial et toutes les autres formes de mesures économiques coercitives, y compris les sanctions unilatérales contre les pays en développement, et nous réaffirmons qu’il est urgent de les éliminer immédiatement », indique la Déclaration.  « Nous réaffirmons pareillement notre engagement à renforcer l’unité et la solidarité du groupe afin d’atteindre ses objectifs et de renforcer son rôle dans le contexte international actuel », ajoute-t-elle.

R.N.

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