Technologies de l’agroalimentaire : Un protocole d’accord entre les universités de Béjaïa et de Souk-Ahras
La formation des étudiants et l’échange de connaissances dans le domaine des technologies appliquées au secteur de l’agroalimentaire sont les principaux objectifs de l’accord signé entre les universités de Béjaïa et de Souk Ahras.
Une convention de partenariat et de coopération scientifique a été signée entre l’université Mohamed Chérif Messaadia de Souk-Ahras et l’université Abderrahmane Mira de Béjaia, a rapporté une source relevant de l’université de Souk Ahras. Organisée au campus universitaire de Souk Ahras, en marge de la cérémonie d’ouverture de l’année universitaire 2023/2024, la cérémonie de signature s’est tenue en présence des autorités locales de la wilaya de Souk Ahras ainsi que des enseignants de cet établissement et du directeur du centre national de recherche en technologie de l’agroalimentaire (CRTA) de l’université de Bejaia, a fait savoir la même source. Intervenant pour la circonstance, le directeur du CRTA a indiqué que cette convention-cadre permettra de promouvoir la recherche scientifique, après montage des cahiers de charge relatifs aux formations doctorales dans le domaine de l’agriculture et de la transformation agroalimentaire. Selon les informations apportées par notre source, outre la signature de cette convention de partenariat, il est également prévu de monter au tronc commun d’un incubateur orienté sur la création de startups et de spin-off dédiés essentiellement au séchage des fruits et des légumes et l’extraction des huiles végétales et essentielles. Car, a-t-on rappelé, la wilaya de Souk-Ahras est devenue, depuis la dernière décennie, un pôle national de la culture du cactus, d’où l’intérêt, de la valorisation de tous les produits qui peuvent être extraits de cette plante. Dans le même contexte, la sous-directrice de l’évaluation et de l’analyse au sein de la Direction générale de la Recherche scientifique et du Développement technologique, a félicité cette initiative qualifiée d’enrichissante à plus d’un titre pour les deux établissements universitaires. La responsable, elle même chercheuse de son état, a expliqué, nous dit-on , que sa venue à l’université de Souk-Ahras lui a permis de prendre connaissance du mode de gestion des laboratoires , mais également de l’impact de la production scientifique sur l’économie nationale et surtout du niveau et de la qualité de la collaboration établie entre les entités de recherche universitaire. S’agissant de ce qui a été mis en œuvre par la direction générale de la Recherche scientifique et du Développement technologique pour valoriser la recherche dans les différentes spécialités enseignées au sein de l’université de Souk-Ahras, il a été révélé, selon les précisions fournies par notre source, qu’à ce jour, 16 laboratoires, dont 02 ouverts en 2023, sont opérationnels et que de grands progrès ont été constatés. Tout en soulevant certaines insuffisances, qui restent excusables, néanmoins, il est impératif de souligner que cette jeune université a fait de grands pas en avant et est passée, a-t-on souligné, d’un très faible rendement il y a quelques années à 40 publications par an. Un élan prodigieux a été réalisé et ne peut que faire la fierté et la satisfaction de l’université de Souk Ahras. La signature de cet accord de partenariat, dédiée à la formation des étudiants et l’échange de connaissances dans le domaine des technologies appliquées, va être sans l’ombre d’un doute, le moteur pour un plus de motivation pour la communauté des étudiants des deux universités, dont les activités de leurs formations et travaux, vont profiter au secteur de l’agroalimentaire, aujourd’hui, l’un des secteurs clés pour le développement de l’économie locale et nationale.
Sofia Chahine