Massacres en Palestine : Attaf dénonce l’insupportable silence de la communauté internationale
Les massacres perpétrés par l’occupation sioniste en Palestine et particulièrement dans la Bande de Ghaza. Le plus horrifiant est que l’épuration ethnique ainsi opérée ne provoque par la vague d’émoi à laquelle on doit s’attendre de la part de la communauté internationale. Elle est encouragée par un silence complice, voire une omerta imposée en Occident qui diabolise tout avis allant à contre-sens de la propagande israélienne et des médias mainstream occidentaux.
Un état de fait que l’Algérie a toujours dénoncé et continue aujourd’hui de le faire. Dans ce contexte, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, a dénoncé hier dans son discours de clôture de de la 20e session de la Réunion des ministres des Affaires étrangères des pays africains-pays nordiques tenue à Alger, le silence horrifiant de la communauté international face à ce qui se passe à Ghaza. Le Chef de la diplomatie algérienne a estimé que « notre monde d’aujourd’hui a cruellement besoin de défendre ces valeurs, alors que nous assistons à un retour à la logique de +l’équilibre des puissances+, à la logique de +l’écrasante minorité aux dépens de la majorité opprimée+ et à la logique de « deux poids, deux mesures+ dans le traitement des crimes les plus odieux commis contre un peuple tout entier, à l’instar du massacre commis contre notre peuple à Ghaza (mardi), au milieu d’un assourdissant mutisme international. « C’est comme si la communauté internationale dit : +Silence, il y a un peuple qui se fait tuer ! Silence, il y a un peuple qui est exterminé ! Silence, il y a un peuple qui est forcé à l’exode ! Silence, il y a un peuple qui est massacré ! » +, a-t-il déploré, ajoutant que « ce silence face à la tragédie est insupportable. « Cette paralysie de toutes les références, de tous les repères et gardes-fous juridiques et humains qui sont violés et piétinés est également inacceptable ». « L’inertie face au génocide parfait de Ghaza ne servira nullement la sécurité dans la région, ni mettra fin à l’occupation, ni restituera les droits légitimes », a souligné M. Attaf. Le ministre a également mis en avant la disposition et l’engagement de l’Algérie, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à continuer d’œuvrer pour faire progresser les objectifs de la paix et de la sécurité aux niveaux international et régional renforcer notre soutien collectif aux causes justes et faire entendre la voix de la sagesse fondée sur les principes et les valeurs qui servent l’humanité.
Chokri Hafed