Pétrole : Les cours en légère baisse sur fond d’augmentation des stocks
Les cours du brut évoluaient hier sans direction pris en tenaille entre les craintes liées aux tensions géopolitiques au Moyen-Orient en raison de l’agression barbare de l’occupation sioniste sur la Bande de Ghaza, des perspective moroses et une hausse des stocks US. Les cours étaient ainsi orientés à la hausse le matin avant de reculer légèrement da,s l’après-midi après la publication des chiffres du département américain de l’énergie sur l’évolution des stocks US de pétrole et de carburant.
Vers 15H20 GMT, le prix du baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en décembre cédait -0,93% à 82,74 dollars. Quant au baril de Brent de la mer du Nord, avec échéance en décembre, il perdait -1,18% à 87,24 dollars.
L’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) a indiqué hier que les stocks commerciaux américains de pétrole brut, tout comme ceux d’essence, ont augmenté la semaine dernière contrairement aux attentes.
Ces réserves de brut, qui avaient fortement reculé la semaine dernière, se sont partiellement reconstituées pendant la semaine achevée le 20 octobre, gonflant de 1,4 million de barils à 421,1 millions. Les analystes tablaient sur une baisse de 450.000 barils pour le pétrole brut, selon un consensus établi par l’agence Bloomberg.
Les stocks d’essence ont eux aussi augmenté grimpant légèrement de 200.000 barils alors qu’ils étaient attendus en repli de 1,2 million.
Les cours restent soutenus par les risques géopolitiques, mais cette emprise commence à laisser le pas aux indicateurs économique. « Le point crucial reste qu’il n’y a pas eu d’interruption de l’approvisionnement en pétrole du Moyen-Orient »souligne Stephen Innes, analyste chez SPI AM. Le risque géopolitique a ainsi été éclipsé par des données macro-économiques illustrant un contexte économique morose, poursuit M. Evans. La veille, les cours de l’or noir ont en effet perdu du terrain face aux préoccupations du marché quant à l’état de l’économie mondiale après une série d’indicateurs d’activité PMI décevants, en particulier en Europe.
L’activité du secteur privé a subi en octobre son plus fort recul en trois ans dans la zone euro, signalant un risque de récession au deuxième semestre, selon l’indice PMI Flash publié mardi.
R.E.
