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Le troisième appel à projets de recherche nationaux lancé : Répondre aux défis de la sécurité énergétique, alimentaire et hydrique

La contribution de l’université et des instituts de recherche dans le développement économique a été au cœur de la rencontre organisée samedi à Alger à l’occasion du lancement du troisième appel à projets de recherche nationaux.  Une rencontre à laquelle pas moins de sept membres de l’Exécutif ont pris part.

Le fait est que les défis imposés par la transition numérique et énergétique ainsi que le changement climatique sont nombreux et ont un impact sur diverses facettes de vie économique et sociale lesquels nécessite une réelle prise en charge, ainsi que de trouver des solutions innovantes que ce soit en matière de sécurité énergétique et alimentaire, ou en ce qui concerne la préservation de l’environnement et des ressources hydriques. C’est dans ce contexte que les ministres ayant pris part à cette rencontre ont mis en avant l’impératif pour leurs secteurs respectifs ainsi que pour les entreprises de prendre en considération les volets liés à la recherche et le développement et la valeur ajoutée qu’ils apportent, de même que la nécessité pour l’université et les instituts de recherche de répondre aux besoins du monde économique en matière d’innovation. Dans ce contexte, l’intervention du ministre de l’Energie et des Mines, et laquelle s’est articulée sur les défis de la sécurité énergétique dans un contexte de transition, a souligné que plus de 60 projets de recherche proposés par des institutions du secteur de l’énergie et des mines dont Sonatrach, Sonelgaz, l’Algerian Enegy Company (AEC), et Sonarem, ont été validés. Arkab a également indiqué que plusieurs programmes nationaux ont été lancés, représentant de « grandes opportunités » pour les projets de recherche et le développement des capacités nationales afin de renforcer l’innovation et de fournir de nouvelles solutions, en particulier dans les domaines de la sécurité énergétique et de dessalement de l’eau de mer. Arkab a estimé que ces recherches permettront d’apporter des solutions aux défis énergétiques nationaux en explorant de nouvelles méthodes et approches pour améliorer les différentes chaînes de valeur. Le ministre a dans ce sens souligné que l’Algérie ambitionne de construire une politique énergétique efficace avec une orientation à la fois énergétique et économique, ce qui permettra de diversifier le mix énergétique, de garantir sa sécurité énergétique à moyen et long termes et de réaliser une transition énergétique progressive. Les défis de la sécurité alimentaire face au changement climatique ont pour leur part été soulevés par le ministre de l’Agriculture et du Développeement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, lequel a mis en avant la contribution de son secteur dans l’enrichissement des programmes nationaux de recherche scientifique pour concrétiser les projets de recherche spécifiques aux axes prioritaires du Gouvernement, notamment la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique, la sécurité hydrique et la santé des citoyens. A cet égard, M. Henni a salué l’inclusion de ces priorités dans les programmes nationaux de recherche, espérant que les projets issus de ces programmes seront une source de solutions techniques et de recherche en ce qui concerne l’augmentation de la production et du rendement, l’adaptation au changement climatique, l’économie de l’eau, la santé végétale et animale, et d’autres questions qui s’inscrivent dans les objectifs stratégiques du programme national de recherche.

Il a rappelé que le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, en  coordination avec le secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a procédé à la création de 11 unités de recherche au niveau des instituts techniques de recherche et de développement sous tutelle, et ce en vertu d’arrêtés interministériels. Pour sa part, le ministre de l’Hydraulique,Taha Derbal,  a souligné l’importance de parvenir à des solutions alternatives pour approvisionner les citoyens en eau potable dans des situations difficiles imposées par les effets du changement climatique, expliquant que ces solutions doivent être « plus pérennes » afin d’atteindre la sécurité hydrique, « étant la plus importante des constantes de la souveraineté et de la sécurité nationales ».

Sabrina Aziouez

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