Parlementaires, partis et société civile réagissent au discours du Président Tebboune : Le bilan des réformes salué
Des parlementaires, des partis politiques et des acteurs de la société ont salué hier la teneur du discours sur l’État de la Nation que le président de la République Abdelmadjid Tebboune a prononcé, lundi devant les deux chambres du Parlement. Ains, le président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil a salué hier lors d’une réunion élargie du bureau de chambre haute du Parlement, « une tradition qui constituera désormais l’un des leviers de la politique sage de Monsieur le président de la République et une plus-value qui auréolera le riche registre de l’Algérie nouvelle ». Selon un communiqué qui a sanctionné la réunion, Salah Goudjil a fait part de « sa grande satisfaction des indicateurs positifs rassurants contenus dans le discours du président, résultat d’un travail laborieux et de réformes globales ayant touché tous les secteurs et dont l’impact est aujourd’hui palpable sur le terrain, en dépit des circonstances internationales et régionales particulièrement exceptionnelles aux plans politique, économique, sécuritaire et sanitaire ». Pour sa part, le bureau du Conseila salué « la série des réformes profondes initiées par le président de la République, à l’instar de la création d’institutions constitutionnelles pour jeunes, du renforcement de la protection sociale et du pouvoir d’achat, de la consécration de la justice, et du soutien à l’investissement, outre la poursuite du processus de transition réfléchi vers une économie de la connaissance, de la numérisation et de l’innovation ». Il a, également, salué « l’intérêt accordé par la président de la République à la Mémoire nationale et l’attention particulière prêtée aux membres de la communauté nationale à l’étranger, d’autant que l’Algérie a renoué avec son lustre au volet diplomatique et le rôle qui lui sied au double plan international et régional en termes de médiation et de règlement des conflits ».L’accent a en outre été mis sur l’intérêt renouvelé de l’Algérie pour « son appartenance africaine et la constance de ses positions de rejet de toutes formes de colonialisme et de soutien du droit des peuples à l’autodétermination, à leur tête, les deux causes palestinienne et sahraouie, qui figurent parmi les questions intangibles de la diplomatie algérienne ». Le bureau s’est félicité de « la prise de conscience des Algériennes et des Algériens, notamment les jeunes, étant le cœur battant de la Nation, quant à l’importance de mettre en échec tous les complots vils ourdis contre l’Algérie par les détracteurs de l’Algérie, leurs sbires et leurs relais ». De son côté, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, a affirmé, a indiqué hier dans une déclaration à la presse en marge de l’ouverture de la 2e Assemblée générale ordinaire du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), que le discours du président de la République était « porteur d’une vision, d’une stratégie économique et d’un plan d’action mûrement étudiés au profit des compétences et des jeunes ». »Avec des indicateurs économiques au vert, une dette extérieure nulle, un taux de croissance qui va bon train et le maintien du caractère social de l’Etat, l’Algérie a accompli d’importantes réalisations sur le plan économique par rapport à la situation chaotique héritée de la précédente période », a relevé le président de l’APN.
De son côté, le président du CSJ, Mustpha Hidaoui, a souligné à l’ouverture de la rencontre que le discours sur l’atat de la Nation confirme une fois de plus que « le Président Tebboune compte sur la jeunesse pour être le moteur et l’artisan du changement dans la nouvelle Algérie », soulignant que « l’Algérie nouvelle n’est pas qu’un slogan, mais une attitude et une mentalité ancrées pour rompre avec les anciennes pratiques ». Par ailleurs, l’Union nationale des entrepreneurs publics (Unep) I’UNEP a salué en tant qu’organisation patronale nationale » le processus de réformes structurelles engagé par Monsieur le Président de la République visant la diversification économique du pays à travers la libération des initiatives et le développement de l’investissement producteur de richesses et créateur d’emplois, ainsi que la promotion de la production nationale et s’engage à contribuer à sa mise en œuvre ».
Plusieurs partis politiques ont également salué ce discours. Ainsi, le Front El-Moustakbal a estimé que le président de la République, fixé à travers cet exercice institutionnel le cap de l’édification de l’Algérie nouvelle et de la consécration de l’exercice démocratique, indispensable à tout Etat de droit.
Les députés et les sénateurs du Mouvement El-Bina ont quant à eux mis en avant la symbolique de cette nouvelle tradition qui consiste à « s’adresser, en tant que Premier responsable du pays, aux représentants du peuple algérien ».Ils se sont, en outre, félicités de la teneur du discours qui a véhiculé « d’importants messages aux Algériens, définissant les priorités de l’Algérie dans cette nouvelle étape eu égard aux circonstances exceptionnelles par lesquelles passe le pays et à la situation régionale alarmante ». Pour sa part, le Rassemblement national démocratique (RND) a salué lundi une nouvelle tradition politique qui « permet au peuple algérien de s’enquérir du bilan du Président depuis son accession au pouvoir », a indiqué le parti dans un communiqué.
Enfin le Mouvement Ennahda a salué lesmesures prises en vue d’améliorer les conditions de vie des citoyens et de préserver leur pouvoir d’achat y voyant « un pas sur la bonne voie ».
Chorkri Hafed
