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Alors que les crimes sionistes se multiplient à Ghaza : Le rappel à l’ordre de la CIJ

L’entité sioniste est aujourd’hui un paria au niveau international. Sa persistance à poursuivre ses crimes contre les civils palestiniens et son mépris total pour le droit international et les arrêts des instances de l’ONU, y compris ceux de la Cour internationale de Justice, remettent en cause sa présence actuellement au sein de la communauté internationale.

La CIJ a d’ailleurs noté l’irrespect de arrêts qu’elle a rendus par l’occupation israélienne et lui a adressé un rappel à l’ordre vendredi.  « La Cour note que les développements les plus récents dans la bande de Ghaza, et à Rafah en particulier, aggraveraient de façon exponentielle ce qui est déjà un cauchemar humanitaire avec des conséquences régionales incalculables, comme l’a déclaré le secrétaire général des Nations unies », a indiqué le communiqué de presse de la CIJ, en réponse à une demande de mesures supplémentaires formulée par l’Afrique du Sud. La Cour a déclaré que la « situation périlleuse » à Ghaza et à Rafah, ville  à l’extrême sud de l’enclave palestinienne, « exige l’application immédiate et effective des mesures provisoires indiquées par la Cour dans son ordonnance du 26 janvier 2024″, soit de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide contre les Palestiniens. La CIJ qui a estimé que des mesures conservatoires supplémentaires n’étaient pas nécessaire a souligné que l’entité sioniste » demeure tenue de respecter pleinement ses obligations en vertu de la Convention sur le génocide et dudit décret, notamment en garantissant la sûreté et la sécurité des Palestiniens dans la bande de Ghaza ». Un avertissement que la Cour adresse à l’occupation alors que celle-ci s’apprête à lancer un assaut sur Rafah malgré les nombreux avertissements de la communauté internationale qui s’attendent à un véritable massacre en cas d’attaque sur le dernier refuge des Palestiniens où s’entassent plus d’un million et demi de Palestiniens. L’entité sioniste et à sa tête son Premier ministre, Benyamin Netanyahu, est d’ailleurs plus que déterminée à lancer une offensive terrestre à Rafah. Selon les médias israéliens, Netanyahu qui cherche à prolonger l’agression à Ghaza pour se maintenir le plus longtemps au pouvoir, projette un projet d’invasion de Rafah cette semaine. Un plan qui prévoit un nouveau déplacement forcé et manu militari des Palestiniens avec tout ce que cela implique.

Dans ce contexte, le Haut représentant de l’Union européenne, Josep Borrell, a appelé l’entité sioniste à « ne mener aucune opération militaire à Rafah » et mis en garde qu’une telle offensive aggraverait la situation humanitaire déjà catastrophique dans le territoire palestinien.Borrell a déclaré her dans sur X que cette éventuelle attaque à Rafah « aggraverait la situation humanitaire catastrophique », appelant à « la protection de tous les civils, conformément au droit humanitaire international ». De son côté, le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha) a rapporté, hier, que des Palestiniens quittent Rafah, à l’extrême sud de Ghaza, en direction de Deiral-Balah, au centre de la bande, à la lumière d’informations indiquant une invasion terrestre imminente des forces d’occupation sionistes. Citant le Bureau des Nations unies, le porte-parole des Nations unies, Stéphane Dujarric, a déclaré, vendredi soir que l’approvisionnement alimentaire constant et fiable pour desservir tous les habitants de Ghaza se heurte toujours à des obstacles en raison de la fermeture répétée des frontières et des restrictions imposées par l’entité occupante sur l’importation de marchandises à Ghaza Le responsable de l’ONU a noté que l’insécurité alimentaire à Ghaza a atteint un état très critique, compte tenu des restrictions importantes imposées à l’acheminement de l’aide humanitaire.

En attendant, de nombreux civils palestiniens sont tombés en martyrs, samedi, lors de bombardements des avions de l’occupation ciblant le centre de cette ville.

En outre, les forces d’occupation ont continué de bombarder le quartier d’Al-Zaytoun, au sud de la ville de Ghaza, alors que les avions de guerre ont mené des raids intensifs contre Khan Younès, a rapporté Wafa.  A Khan Younes où l’offensive israélienne s’intensifie ; le complexe médical Nasser, pris d’assaut par les forces d’occupation, jeudi dernier, fait toujours l’objet d’attaques intenses. Selon des témoins cités hier pas des médias, l’hôpital  est transformé en caserne militaire, après que les agresseurs ont démoli le mur sud et y sont entrés sous des tirs nourris L’inquiétude grandit pour les malades qui y sont coincés. Les autorités sanitaires locales avaient annoncé, vendredi dernier, que cinq malades sont morts à cause de coupures d’électricité qui ont provoqué l’arrêt de la distribution d’oxygène après l’assaut des troupes sionistes. L’occupation a également ciblé le quartier général des ambulances et les tentes des déplacés, et a détruit au bulldozer des fosses communes à l’intérieur du complexe, qui est soumis à un siège sévère depuis presque un mois. Les forces d’occupation ont, en outre, contraint les personnes déplacées restantes et les familles des équipes médicales à quitter de force le complexe médical Nasser vendredi à l’aube, sous les bombardements et les menaces. La ministre palestinienne de la Santé, Mai Kayla, a déclaré que le complexe médical Nasser et son personnel médical, ses patients et les personnes déplacées restantes, sont soumis à un crime de génocide continu de la part de l’armée d’occupation qui cherche à liquider ceux qui s’y trouvent par les bombardements, les déplacements et les arrestations du personnel médical et l’arrêt des services médicaux par la coupure de l’électricité et de l’oxygène. La ministre palestinienne a assuré que la situation dans le complexe médical Nasser est dangereuse et catastrophique car les forces d’occupation ont évacué le service de maternité et de chirurgie et transféré les patients vers l’ancien bâtiment sous les bombardements et la menace directe des armes à feu, en violation de toutes les règles humanitaires et juridiques et les normes et valeurs internationales. Depuis le 7 octobre 2023, l’occupation sioniste a lancé une agression dévastatrice contre la bande de Ghaza, laissant plus de 28.000 martyrs et plus de 68.000 blessés, créant une catastrophe humanitaire  et provoquant le déplacement de plus de 85%de la population de la bande, ce qui équivaut à 1,9 million de personnes.

Lyes Saïdi

L’entité sioniste veut détruire l’UNRWA

L’entité sioniste mène une campagne concertée visant à détruire l’UNRWA, a estimé dans un entretien publié samedi le chef de cette agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens. Philippe Lazzarini a soutenu notamment que la demande de l’entité sioniste réclamant sa démission faisait partie de cette campagne. « Actuellement, nous faisons face à une campagne étendue et concertée (par l’entité sioniste) qui vise à détruire l’UNRWA », a-t-il déclaré au groupe de journaux suisses Tamedia. « C’est un but politique à long terme, car ils pensent que si l’agence est supprimée, la question du statut des réfugiés palestiniens sera résolue une bonne fois pour toutes, et avec elle, le droit au retour. Il y a derrière cette histoire une visée politique beaucoup plus large », a-t-il ajouté. « Voyez tout simplement le nombre d’actions (que l’entité sioniste) a

entrepris contre l’UNRWA », principal groupe d’aide humanitaire. Il a cité des décisions des autorités sionistes, notamment pour supprimer l’exemption de TVA pour l’agence, et l’ordre donné à des compagnies opérant de « cesser de débarquer certaines livraisons de nourriture destinées à l’UNRWA ». « Toutes ces demandes viennent » (des autorités sionistes), a-t-il ajouté. Selon M. Lazzarini, plus de 150 installations de l’UNWRA ont par ailleurs été touchées depuis le début de l’agression sioniste en cours contre la Palestine. L’entité sioniste a demandé à M. Lazzarini de démissionner après avoir

supposé qu’un des tunnels utilisés par le mouvement palestinien Hamas avait été découvert sous le siège de l’agence à Ghaza. Les critiques de l’entité sioniste, a-t-il souligné, à demander son départ « ne me visent pas personnellement mais visent toute l’organisation. Ces appels à ma démission font partie d’une campagne pour détruire l’UNRWA. »

APS

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