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Crise libyenne : L’Algérie réaffirme « la nécessité de mettre un terme aux ingérences extérieures »

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a souligné hier en marge de sa participation au Sommet de l’Union africaine à Addis Abeba, lors de son intervention sur le point relatif au rapport du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye, la nécessité pour les parties libyennes de saisir l’opportunité de la Conférence de la réconciliation nationale, qui se tiendra à Syrte en avril prochain, pour « rétablir la cohésion entre les enfants de la Libye une et indivisible ». Ahmed Attaf, a précisé que l’Algérie « exhorte les parties libyennes à saisir cette précieuse opportunité et à la mettre à profit pour rétablir la cohésion entre les enfants de la Libye une et indivisible ». L’Algérie « encourage les parties libyennes à adhérer effectivement aux efforts onusiens visant à réunir les conditions nécessaires à l’organisation des élections comme solution permanente et durable à la crise qui a trop duré dans ce pays frère qui nous est cher », a poursuivi le ministre des Affaires étrangères. Il a également souligné que l’Algérie réaffirme « la nécessité de mettre un terme aux ingérences extérieures » et réitère son appel au « retrait des parties étrangères de Libye, afin de permettre aux efforts africains et onusiens de converger vers l’objectif ultime : permettre à la Libye, pays frère, d’amorcer une nouvelle ère de sécurité, de stabilité, de paix et de prospérité ».

Samedi soir, Ahmed Attaf a souligné lors dans son intervention sur la clause relative à l’état de la paix et de la sécurité en Afrique l’engagement total de l’Algérie, à poursuivre son soutien aux efforts collectifs pour la cristallisation de solutions africaines aux problèmes de l’Afrique. M. Attaf a indiqué dans son allocution que « le paysage sécuritaire et politique dans notre continent nous confronte aujourd’hui à quatre défis majeurs, à commencer par celui de la décolonisation, une décolonisation définitive de notre continent, par l’éradication des résidus de ce phénomène dans la dernière colonie en Afrique, le Sahara occidental, conformément aux constantes et principes convenus par notre organisation et  l’ONU ».Le deuxième défi, a ajouté M. Attaf, est de « mettre fin à l’escalade grave que connait le phénomène de changements inconstitutionnels des gouvernements, notamment dans la région de l’Afrique de l’ouest », tandis que le troisième défi consiste en « la lutte contre et la prévention du terrorisme, un phénomène qui a connu une exacerbation dangereuse ces trois dernières années dans notre continent, en particulier dans la région sahélo-saharienne ».  Le quatrième et dernier défi exige impérativement « de traiter de manière stricte et ferme les interventions extérieures qui, elles aussi, ont récemment connu une recrudescence alarmante à travers différentes formes et moyens politiques, militaires et sécuritaires », a souligné M. Attaf. Face à ces défis, l’Algérie réaffirme sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, « son engagement, à poursuivre son soutien aux efforts collectifs pour la cristallisation de solutions africaines aux problèmes de l’Afrique, un engagement consacré par son mandat actuel au Conseil de sécurité, où elle tend à défendre les priorités de notre continent, ses causes justes et ses aspirations légitimes et ciblées, en toute sincérité et loyauté », a encore souligné M. Attaf.

R.N.

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