Actualité

Les bombardements sionistes continuent malgré le cessez-le-feu décrété par l’ONU : 77 Palestiniens tués en 24 heures

Les bombardements et attaques sionistes ont tué 77 Palestiniens à Ghaza au cours des dernières 24 heures, ont annoncé het les autorités sanitaires palestiniennes. Malgré une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, les bombardements continuent te visent particulièrement les camps de réfugiés et les hôpitaux. Les Forces d’occupation ont ainsi ciblé hier plusieurs tentes à l’intérieur de l’hôpital Al-Aqsa, tuant quatre personnes et en blessant plusieurs, dont cinq journalistes.

Les autorités sanitaires palestiniennes ont déclaré qu’une frappe aérienne israélienne avait tué neuf personnes à Bani Suhaila, près de Khan Younès, tandis qu’une autre frappe aérienne avait fait quatre morts dans le camp d’Al-Maghazi, dans le centre de la bande de Ghaza. Dans la ville de Ghaza, les forces d’occupation assiègent toujours  l’hôpital Al Chifa, a indiqué le ministère de la Santé. Des habitants vivant à proximité ont déclaré que des quartiers résidentiels avaient été détruits près d’Al Chifa. « Je suis sorti pour acheter des médicaments dans une pharmacie et ce que j’ai vu m’a brisé le cœur. Des rues entières avec les bâtiments qui s’y trouvaient ont été détruites », a déclaré Abu Mustafa, 49 ans. « Ce n’est pas une guerre, c’est un génocide », a-t-il déclaré à Reuters par téléphone depuis la ville de Ghaza. Comme le reste des 2,3 millions d’habitants de Gaza, Abu Mustafa, père de six enfants, lutte pour nourrir sa famille dans le nord de l’enclave, où les Nations unies ont prévenu que la famine était imminente. Les forces d’occupation ont également tué 15 personnes  dans le centre de la bande de Gaza et plusieurs à Khan Younès, notamment près de l’hôpital Al-Amal. Jeudi, la Cour mondiale a ordonné à l’unanimité l’entité sioniste, accusée de génocide à Ghaza, de prendre toutes les mesures nécessaires et efficaces pour assurer l’approvisionnement de la population en denrées alimentaires de base.

Projet d’occupation

L’entité sioniste poursuit, malgré tout son projet d’occupation de Ghaza et entend expulser définitivement la population, au moins du Nord de Ghaza, en intensifiant les bombardements et en affamant sciemment la population. Dans ce sens le quotidien français les Echos a révélé que l’entité sioniste a donné un coup d’accélérateur aux travaux de création d’une « zone tampon » d’un kilomètre de large dans la bande de Ghaza, le long de la frontière. L’entité sioniste « a donné un coup d’accélérateur à ses chantiers d’après-guerre dans la bande de Ghaza comme le prouvent des images satellites » rendues publiques par la compagnie américaine « Planet Labs », affirme le journal. Ces images satellites publiées par une compagnie privée montrent, en effet, l’étendue des travaux entamés par les forces d’occupation sionistes. « D’ores et déjà les bulldozers et autres engins d’unités du génie militaire sont entrés en action. Des centaines de bâtiments d’habitation et des serres ont été détruits, certains lors de combats et d’autres pour faire place nette dans ce qui doit devenir un no man’s land », écrit le journal. Selon la même source, en plus de la « zone tampon » qui sera totalement interdite d’accès aux Palestiniens, l’entité sioniste prépare également l’établissement d’un « corridor » coupant en deux la bande de Ghaza. Pour compléter le dispositif qui sera mis en place après l’agression en cours, l’entité sioniste « s’apprête à creuser un corridor coupant la bande de Ghaza en son milieu », ajoute le quotidien français. « Le projet doit permettre un contrôle du passage des centaines de milliers de Palestiniens du nord de l’enclave ayant fui contraints et forcés les combats pour se réfugier dans le sud sous des tentes et qui voudraient retourner chez eux », explique le journal, faisant remarquer que « l’ouvrage doit également permettre un accès rapide des forces » sionistes. « Au total, l’opération va se traduire par la saisie de 16% de la superficie de la bande de Ghaza », précise le journal. Le projet de création de cette zone a suscité la désapprobation de la communauté internationale, notamment du Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk qui a dénoncé, en février, la destruction généralisée d’infrastructures civiles à Ghaza par les forces sionistes, qualifiant cet acte de « crime de guerre ». Le responsable onusien a affirmé qu' »une destruction massive de biens, non justifiée (…), et effectuée illégalement et sans motif, équivaut à une grave violation de la Quatrième Convention de Genève et à un crime de guerre ».

Lyes Saidi

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *