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Les donateurs exhortés à reprendre leurs financements de l’UNRWA

Le Commissaire européen à l’Aide humanitaire et à la Réaction aux crises, Janez Lenarčič, a exhorté, hier, les donateurs internationaux à financer l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), affirmant que l’agence onusienne reste « un acteur essentiel dans la fourniture d’une aide humanitaire vitale et de services sociaux essentiels », et est « irremplaçable et indispensable au développement humain et économique des réfugiés palestiniensLa Norvège, qui préside le groupe des donateurs pour la Palestine (AHLC), a aussi exhorté tous les pays à reprendre leurs aides à l’agence de l’ONU. « Je suis très heureux que des pays comme l’Australie, le Canada, la Finlande, l’Allemagne, l’Islande, le Japon et la Suède soient déjà revenus sur leur décision et aient repris leur financement à l’Unrwa », a dit le chef de la diplomatie norvégienne. « J’aimerais maintenant appeler les pays qui gèlent encore leurs contributions à l’Unrwa, à reprendre leur financement », a ajouté Espen Barth Eide, dans un communiqué. Ces appels interviennent au lendemain de la publication du rapport de la commission d’évaluation indépendante qui a blanchi l’UNRWA des accusations portées à son encontre par l’entité sioniste.  Le groupe d’examen indépendant dirigé par l’ancienne ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a souligné que l’UNRWAreste une « planche de salut humanitaire » et est « irremplaçable ». Le rapport final de 54 pages, intitulé « Examen indépendant des mécanismes et procédures visant à garantir l’adhésion de l’UNRWA au principe humanitaire de neutralité » indique qu’en l’absence d’une solution politique entre l’entité sioniste et les Palestiniens, l’UNRWA reste « un acteur essentiel dans la fourniture d’une aide humanitaire vitale et de services sociaux essentiels, en particulier dans les domaines de la santé et de l’éducation, aux réfugiés palestiniens à Ghaza, en Jordanie, au Liban, en Syrie et en Cisjordanie », et est « irremplaçable et indispensable au développement humain et économique des Palestiniens. Le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric a déclaré, à l’occasion, qu' »à l’avenir, le Secrétaire général appelle toutes les parties prenantes à soutenir activement l’UNRWA, car c’est une planche de salut pour les réfugiés palestiniens dans la région ». Selon le rapport final du groupe d’examen, les allégations de l’entité sioniste contre l’UNRWA ont déclenché la suspension du financement d’un montant d’environ 450 millions de dollars. Ces allégations ont  » rapidement entravé la capacité de l’UNRWA à poursuivre son travail ».  Fonctionnant uniquement grâce à des dons volontaires, l’UNRWA a vu d’importants bailleurs de fonds, dont les Etats-Unis, annuler ou suspendre leurs fonds. Toutefois, les autorités d’occupation sionistes « n’ont pour l’instant fourni aucune preuve après avoir affirmé il y a trois mois qu’un nombre important d’employés de l’agence des Nations unies chargée des réfugiés palestiniens (UNRWA) étaient membres d’organisations terroristes », souligne le rapport final du groupe d’examen. L’entité sioniste « n’a informé l’UNRWA d’aucune préoccupation concernant des employés de l’UNRWA sur la base des listes du personnel depuis 2011 », révèle le rapport. Lors d’une conférence de presse au siège de l’ONU après la publication du rapport, Mme Colonna a affirmé, d’ailleurs, que « l’ensemble des règles ainsi que les mécanismes et procédures en place (à l’UNRWA) sont les plus élaborés au sein du système des Nations unies, précisément parce qu’il est très difficile de travailler dans un environnement aussi complexe et sensible ». Par ailleurs, le rapport affirme que l’agence des Nations unies « remplit son obligation d’assurer la neutralité de ses 1.000 installations, y compris des écoles, des centres de santé et des entrepôts ». L’UNRWA « s’est constamment efforcée d’assurer la neutralité de l’éducation », car l’agence dispense un enseignement élémentaire et préparatoire à 500.000 élèves dans 706 écoles avec 20.000 enseignants, y compris à Ghaza, où actuellement tous les enfants ne sont pas scolarisés suite à l’agression sioniste qui a détruit le système éducatif de l’enclave. Sabrina Aziouez

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