ANGEM : Une nouvelle vision basée sur la performance économique
Le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid insiste sur la renfonte de la gestion des mécanismes de création d’entreprises et de microcrédit en se basant sur une approche économique, plutôt que social. Après la refonte du dispositif de la défunte Ansej qui a été repensé et donné lieu à la création de l’Anade, Yacine El-Mahdi Oualid souligne la nécessite de revoir la gestion de l’Agence nationale de gestion du micro-crédit (ANGEM) suivant une vision basée sur la performance économique. Dans une allocution prononcée lors d’une cérémonie de distinction organisée en l’honneur des employés de l’Agence à l’occasion de la Journée mondiale du travail, le ministre a souligné que le progrès réalisé par l’ANGEM, qui s’est traduit par le financement de 900.000 bénéficiaires depuis sa création, « requiert une nouvelle vision de sa gestion qui repose sur la performance économique, la durabilité des postes d’emploi et son rôle en tant qu’accompagnateur des entrepreneurs ». Il a, dans ce cadre, mis l’accent sur l’importance de l’ANGEM dans la création de richesses, dans les zones enclavées notamment, pour permettre au plus grand nombre de compétences d’adhérer à la vie économique et de décrocher un financement de leurs activités. Le ministre a, aussi, évoqué une étude en cours au niveau de son département qui s’articule autour de la pérennité des postes d’emploi créés grâce à ce dispositif, ainsi que les critères de choix devant être adoptés dans l’investissement des fonds publics par son biais. Au niveau de l’Agence, a poursuivi M. Oualid, on s’attèle au financement de 1.000 porteurs de projets dans les domaines de l’économie circulaire et le recyclage, outre des réformes visant à moderniser l’Agence via la numérisation et la mise en place d’un mode de gestion basé sur des objectifs bien définis à atteindre. Le ministre a, en outre, salué les efforts de travailleurs de l’agence qui jouent un « rôle de proximité majeur » dans le rapprochement entre le citoyen et les institutions de l’Etat.
R.N.
Création d’entreprises : Vers la numérisation du processus
La numérisation du processus de création d’entreprises a été au cœur d’une réunion tenuue mardi entre le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni et celui de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid. Selon un communiqué du ministère du Commerce, lors de cette tenue en présence de cadres des deux ministères, les deux ministres ont souligné la nécessité de « faciliter les procédures administratives de création d’entreprises en réduisant les délais et les coûts de création et d’élaborer une feuille de route conjointe pour numériser le processus de création d’entreprises à 100 % ». Dans ce cadre, l’accès à l’étape de création d’entreprises sans déplacement ou dépôt de documents, et dans un « délai court », a été fixé comme objectif, et ce grâce à la mise en œuvre des procédures techniques et réglementaires nécessaires, et à l’utilisation de l’échange d’informations entre les secteurs concernés. Pour atteindre les objectifs tracés, une commission technique composée de cadres des deux ministères, ainsi que du Centre national du registre du commerce et de l’Agence nationale de l’auto-entrepreneur, a été installée lors de cette réunion.
R.N.