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Conscience politique et rôle économique des étudiants en débats

La contribution de l’université à l’essor économique et social de l’Algérie a été au cœur d’ateliers organisés hier au pôle universitaire de Sidi Abdallah à Alger par le Conseil supérieur de la jeunesse et ce, à l’occasion de la Journée nationale de l’étudiant célébrée le 19 mai de chaque année. L’objectif de ces ateliers était de mettre en avant le rôle prédéterminant des étudiants, durant la guerre de libération nationale hier, et dans le processus de refondation nationale, puis de relance économique aujourd’hui. Placés sous le thème « l’étudiant algérien, de la résistance et de la libération à la science et à la construction », ces ateliers ont été ponctués par l’animation de séances de réflexion autour du renforcement de la conscience politique auprès des étudiants, à même de pousser ces derniers à accéder à la vie politique, étant des « un réservoir d’idées ». Le CSJ a en outre affirmé que la célébration de la Journée de l’étudiant cette année, intervient dans un autre contexte qui requiert la consolidation des acquis et des résultats accomplis durant les dernières années et se veut l’affirmation de l’ère de l’Algérie nouvelle, dont l’université est considérée comme une locomotive importante sur la voie de construction d’une économie forte ». Dans ce sens, les participants à ces ateliers organisés par le CSJ, en coordination avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ainsi que celui des Moudjahidine et des Ayants-droit ont discuté de plusieurs thèmes relatifs aux modalités d’activation de l’activité entrepreuneuriale en milieu universitaire, à travers la mise en exergue du rôle des mécanismes et des mesures que les étudiants peuvent prendre en compte en vue de concrétiser leurs projets.

Notons que la journée de l’étudiant a été l’occasion cette année pour mettre en avant les avancées réalisées dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Il s’agit surtout de mettre en avant la stratégie des pouvoirs publics qui ont misé sur l’Université pour devenir un facteur contribuant à la création de la richesse en rapprochant les étudiants-porteurs de projets, des entreprises économiques, une occasion saisie par de nombreux étudiants qui se sont lancé dans le monde de l’entrepreneuriat.

Cette stratégie a permis la création de 96 incubateurs d’entreprises dans le secteur, avec plus de 3.000 espaces pour les startups, et plus de 100 centres de développement de l’entrepreneuriat (CDE). Par ailleurs de 1.700 projets destinés à la formation de micro-entreprises outre la labellisation de 405 projets et l’obtention de plus de 1.400 brevets d’invention ont été recensés. En outre, en application des orientations du Président de la République en vue de l’ouverture de l’Université algérienne, plusieurs accords de coopération et de jumelage ont été récemment signés entre les établissements universitaires algériens et des établissements et centres spécialisés à l’intérieur et à l’extérieur du pays, dont la signature de conventions-cadres entre l’Université Houari-Boumediene et l’Agence spatiale algérienne (ASAL), l’Université d’Alger 1 et les laboratoires « Astra-Zeneca », outre la signature de mémorandums d’entente et de jumelage avec des universités turques et américaines.

Samir Benisid

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