BEM : L’heure de vérité pour 800.000 candidats

C’est parti. A partir d’aujourd’hui, plus de 800.000 élèves inscrits pour passer l’examen du Brevet de l’enseignement moyen se présenteront au niveau des 3040 centres d’examen pour donner le meilleur d’eux-mêmes pour réussir ce test qui leur permettra le passage au lycée. En effet, les chiffres du ministère de l’Education nationale font état d’un total de 818.439 candidats scolarisés et libres inscrits pour la session de juin 2024 du BEM, dont 1,6% de candidats libres et 53% de filles. Selon le ministère, 1.356 candidats aux besoins spécifiques sont également concernés par cet examen, dont 179 autistes, 104 présentant un léger retard mental, 9 souffrant de la maladie des « enfants de la lune », 7 trisomiques, 233 mal-voyants, 395 souffrant d’un handicap moteur et 429 malentendants. A cela s’ajoutent 552 candidats des Cadets de la nation et 5.003 candidats issus des centres de rééducation. Toutes les mesures organisationnelles ont été prises pour assurer le bon déroulement des examens nationaux, avec la mise en place d’un dispositif de suivi à plusieurs niveaux, avait affirmé le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, assurant que « les sujets des épreuves sont puisés dans les cours dispensés en classes durant l’année scolaire ». Comme lors des précédentes années, les centres d’examen ouvriront leurs portes au moins une heure avant le début des épreuves, aucun outil de communication n’est autorisé en salles d’examen et les effets personnels seront déposés dans une salle dédiée à cet effet. A noter que pour lutter contre la fraude aux examens nationaux, les pouvoirs publics ont adopté une politique pénale stricte, avec le concours des secteurs de l’Education et de la Justice et des établissements concernés. Au sujet de l’utilisation des réseaux sociaux dans le but de tricher, le ministre de l’éducation nationale Abdelhakim Belabed avait averti les auteurs de telles pratiques et leurs complices en déclarant  «À l’approche des examens de fin de cycle moyen et secondaire, il est nécessaire de signaler l’utilisation abusive de la Toile par nos enfants, en particulier. En effet, ils surfent pendant de longues heures sur Internet dans l’espoir de trouver d’éventuels sujets d’examens publiés sur les réseaux sociaux, ce qui les empêche de se concentrer sur la chose la plus importante, à savoir la révision». Le ministre avait également noté que la justice frappera fort les tricheurs et rappelé que les sanctions sont sévères et que les fraudeurs pourraient même risque la prison.  «L’État est déterminé à lutter contre le phénomène de la triche et à frapper d’une main de fer quiconque ose porter atteinte à l’intégrité et à la crédibilité de ces examens, manipuler les principes d’égalité des chances et nuire aux candidats», a souligné le ministre, samedi lors d’une rencontre organisée au centre  international des conférences (CIC), Abdellatif-Rahal, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de l’enfant,. Ce rappel concerne aussi bien les candidats du BEM que ceux du Baccalauréat  dont les épreuves de l’examen se dérouleront la semaine prochaine, à partir du 9 juin. Le taux de réussite à l’examen du BEM en 2023 était de 60,97%.

R.N.