Culture

Il y a 9 ans, disparaissait Benamar Bakhti

Le nom Benamar Bakhti reste gravé dans l’histoire de la télévision et du cinéma algérien. Le réalisateur a laissé dans le répertoire du cinéma algérien des œuvres éternelles à l’image de Bouamama ou encore du Clandestin.

Il y neuf ans, nous quittait le grand réalisateur Benamar Bakhti. Né en 1941 à Tlemcen, formé à l’Institut des Hautes Etudes Cinématographiques (IDHEC) à Paris, Bakhti avait suivi une formation pratique au niveau de l’ORTF où il avait été notamment, l’assistant de Claude Lelouch et Jean Paul Sassy. De retour en Algérie, il rejoindra la RTA et se fera connaitre auprès du grand public par la réalisation de certains films tels que El Khalidoune (les éternels- 1965) film consacré à la révolution et Moukafih (combattant). Le réalisateur explosera avec Bouamama dont le rôle principal avait été attribué à Athmane Ariouet, pourtant connu comme un grand comique. Avec Le clandestin il s’illustre dans le registre comique avec une poignée de grands artistes notamment Yahia Benmabrouk, Ouardia et Himoud Brahimi puis il réalisera par la suite « Les Vacances de l’apprenti » avec Yahia Ben Mabrouk sorti en 1999. Le film est dédié au défunt acteur Hadj Abderrahmane, qui interpréta le célèbre l’inspecteur Tahar. Avant d’être attaqué par une maladie qui ne le lâchera pas, Benamar Bakhti avait accepté la proposition de réaliser le film sur l’Emir Abdelkader mais le destin en a voulu autrement. Il décédera le 3 juin 2015 à Alger des suites d’une longue maladie. Il repose au cimetière d’El Alia à Alger. Le nom du réalisateur restera dans l’histoire de la télévision et du cinéma algérien.

B.S.

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