Classement mondial des universités: L’Algérie a décroché la première place aux niveaux africain et arabe
Le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique continue d’engranger de bons points dans le classement mondial des universités notamment dans la région Arabe et africaine. Et pour cause, l’Algérie a décroché la première place aux niveaux africain et arabe dans le classement mondial du Times Higher Education Impact Rankings 2024, selon un communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Ce dernier a précisé que 2.152 établissements universitaires de 124 pays, dont 54 établissements algériens, ont été classés, ce qui représente une évolution par rapport à l’édition de 2023, où 12 établissements d’enseignement supérieur algériens avaient été classés, permettant à l’Algérie d’occuper la première place du classement aux niveaux maghrébin, africain et arabe, en termes de nombre d’établissements d’enseignement supérieur classés.
Plus explicite, le département de Kamel Baddari a ajouté que “l’université d’Oum El-Bouaghi a décroché la première place au niveau national (401-600 au niveau mondial)”, affirmant que ce résultat reflète le souci du secteur d’améliorer la position des établissements d’enseignement supérieur nationaux, dans les différents classements mondiaux, et d’œuvrer à la mise en place des mécanismes adéquats en vue de promouvoir la visibilité de ces établissements universitaires à l’échelle internationale.
Il y a lieu de rappeler que les résultats du classement « Times Higher Education Impact Rankings 2024 » ont été publiés, mercredi dernier. Ces résultats sont établis, selon la même source, suivant une méthodologie scientifique qui comprend notamment des tableaux de performance évaluant la contribution des universités à la réalisation des 17 Objectifs de Développement Durable, outre la classification de l’impact général des universités sur la base d’indices d’évaluation à travers 4 domaines, à savoir, la recherche, la communication, la supervision et l’enseignement.
Hakim Aomar