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Journée d’étude sur le rôle du médiateur de la République: L’amélioration du service public en question

Le rôle du médiateur de la République dans l’amélioration du service public a été au centre des débats d’une journée d’étude organisée hier, à l’Ecole nationale d’administration à Alger à l’occasion de la célébration de la Journée des Nations Unies pour la fonction publique. L’occasion pour le Médiateur de la République de mettre en avant le rôle de sa structure. Il a ainsi rappelé la consécration du principe de l’administration au service du citoyen, soulignant que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait « placé le citoyen au centre de ses préoccupations et au cœur de toutes les politiques publiques ». Il a mis en avant, dans ce sens, l’importance que revêt la Médiature de la République dans « l’identification et la prise en charge des principales préoccupations des citoyens », saluant la dynamique enregistrée dans les différents secteurs « dans le cadre de l’amélioration du service public, notamment dans l’habitat, la santé et l’enseignement, et de l’éradication des zones d’ombre ». « La Médiature de la République a désormais un rôle prépondérant dans l’ancrage de la culture de l’écoute, la levée des obstacles bureaucratiques et la transmission des propositions pour la prise en charge des préoccupations de toutes les franges de la société », a précisé Abdelmadjid Ammour. Ce rôle, poursuit M. Ammour, « est d’autant plus accentué par le développement de la coopération avec les différentes administrations publiques, qu’il contribue également à l’amélioration de la performance et de la qualité du service public ». Rappelant le processus de numérisation de nombreuses procédures administratives dans l’objectif d’y « conférer davantage de transparence et d’améliorer la performance de l’administration », le Médiateur de la République a précisé que ces mesures prises pour répondre aux exigences des citoyens avaient porté leurs fruits en termes de traitement des signalements des citoyens qui a connu une nette amélioration , « passant de 36% en 2020 à plus de 84% en 2023 ». Cette évolution a « impacté positivement » la prise en charge des préoccupations des citoyens et les performances de l’administration ayant réduit les délais de traitement des requêtes, a ajouté M. Ammour, rappelant que la création de la Médiature placée sous la tutelle de la Présidence de la République, l’a érigée en « important levier en matière d’écoute et d’interaction directe avec le citoyen afin de connaitre de près ses préoccupations principales ». « Le président de la République a concrétisé ses engagements, notamment ceux en lien avec le renforcement de la bonne gouvernance et la réforme de la Justice pour garantir son indépendance et édifier une société civile libre, intègre et active, en vue de l’édification d’une Algérie nouvelle qui repose sur l’Etat de droit, la Justice sociale et l’égalité, assurant ainsi le bien-être au citoyen », a-t-il soutenu. Le Médiateur de la République s’est, par là même, félicité de « la facilitation des procédures administratives et de la réalisation de programmes exceptionnels principalement destinés à l’élimination des disparités en matière de développement dans le pays », mettant en avant « la dynamique » qu’enregistrent de nombreux secteurs pour « l’amélioration du cadre de vie du citoyen et du service public ». Lors de cette journée d’études qui a eu lieu en présence du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, du ministre de la Communication, Mohamed Laagab, et de responsables de plusieurs instances et institutions nationales, le processus de numérisation adopté par l’Algérie a été salué, en ce sens qu’il a permis de faciliter les procédures administratives et d’adopter les solutions et les applications numériques pour une meilleure prise en charge des préoccupations des citoyens.

R.N

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