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AAPI : 72 décisions définitives de contrat de concession délivrées

Le nouveau système juridique régissant l’investissement en Algérie s’appuie sur les principes de la bonne gouvernance qui sont mis en conformité avec les règles adoptées par les organisations internationales et toutes les études relatives à l’investissement.

Le directeur général de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), Omar Rekkache a annoncé, hier à Alger, que 72 décisions définitives de contrat de concession ont été délivrées à ce jour, dans le cadre de l’attribution du foncier économique aux investisseurs. 

S’exprimant lors d’un point de presse tenu en marge d’une rencontre intitulée « Opportunités de commerce et d’investissement en Algérie : naviguer dans le nouveau contexte économique de la Zlecaf (Zone de libre échange continentale africaine)”, Omar Rekkache a indiqué que ces décisions ont été délivrées sur un total de 238 décisions provisoires attribuées par l’AAPI.

Et d’ajouter : « lorsqu’on parle de contrat de concession, il s’agit du lancement officiel de ces projets. Les projets restants finalisent leurs démarches d’inscription ».

Selon le premier responsable de l’AAPI cité par l’APS, l’objectif de ces procédures est “d’octroyer le foncier économique à tout investisseur sérieux ayant la capacité réelle de réaliser son projet dès son obtention de la décisions favorable « pour éviter les pratiques anciennes, lorsque des opérateurs ne lançaient pas leurs projets même au bout de plusieurs années ». Autrement dit, le nouveau système juridique régissant l’investissement en Algérie s’appuie, selon Omar Rekkache, sur les principes de la bonne gouvernance qui sont mis en conformité avec les règles adoptées par les organisations internationales et toutes les études relatives à l’investissement.

De son côté, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni a mis en avant l’opportunité que constitue la Zone de libre échange continentale africaine pour les économies du continent. Il affirmé que l’intégration du commerce national dans le cadre de la Zlecaf favorisera davantage le dynamisme des économies du continent en assurant une croissance économique plus forte et la création de nouveaux postes d’emplois. Plus explicite, le premier responsable du département du Commerce a estimé que ce développement économique escompté en Afrique implique voire nécessite une meilleure application de l’Accord de libre échange commercial africain avec la poursuite des réformes économiques afin d’améliorer le climat de l’investissement en Afrique, expliquant que le nouveau de code de l’investissement adopté par l’Algérie a permis d’améliorer le dispositif juridique et réglementaire sur l’investissement en favorisant le partenariat et la coopération avec les opérateurs économiques étrangers notamment les hommes d’affaires africains.

D’ailleurs, ce nouveau code de l’investissement ouvrira, selon Tayeb Zitouni, de nouveaux horizons aux investisseurs et leur offrira les facilités nécessaires au passage de la phase de production vers la phase d’exportation ainsi que l’accompagnement des hommes d’affaires et des sociétés étrangères en matière de transfert des dividendes.

Le ministre a rassuré, également, que ce nouveau texte de loi garanti l’équité et l’égalité entre tous les investisseurs, estimant dans ce contexte, que la ZLECAF constitue plus qu’un accord commercial parce que notre vision, nos horizons et nos espérances visent le renforcement des liens entre les pays africains et leurs peuples. Ce qui implique, selon le ministre, une utilisation rationnelle des réserves de l’Afrique en énergie verte et métaux précieux car elles constituent des capitaux dont notre continent a besoin pour relancer son économie et assurer son développement industriel.

Par ailleurs, Tayeb Zitouni a énuméré les différents avantages et ressources dont dispose l’Algérie, à même de devenir une destination privilégiée par excellence pour l’investissement” notamment à travers sa position géographique stratégique et ses projets structurants à caractère régional qu’elle a initiée, récemment. Une allusion à peine voilée à la relance du projet de la route transsaharienne, du gazoduc transsaharien et celui de la fibre optique reliant Alger-Niger jusqu’au Nigéria. Autant de projets de développement qui renforce la position de l’Afrique sur le contient africain et confirme son orientation économique tournée vers le développement de ses exportations vers le marché africain.

Hakim Aomar

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