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Présidentielle du 7 septembre: Ces candidats qui se préparent déjà pour la campagne

L’opération de dépôt des candidatures auprès de l’Autorité nationale indépendante des élections sera clôturée aujourd’hui. 34 candidats à la candidature ont retiré les formulaires de souscription des parrainages, alors que certains d’eux ont déjà passé l’écueil de la collecte des signatures et pris rendez-vous avec le président de l’ANIE aujourd’hui. 

À la veille de la clôture des dépôts de candidature pour l’élection présidentielle du 7 septembre, les principaux prétendants s’apprêtent à franchir une étape cruciale. 34 candidats à la candidature ont retiré les formulaires de souscription des parrainages, alors que certains d’eux ont déjà passé l’écueil de la collecte des signatures. Certains se lancent même dans les préparatifs de campagne, au moment où les structures locales de leurs partis restent mobilisées pour l’opération de collecte des parrainages jusqu’à la dernière minute. L’ANIE a d’ailleurs rappelé hier que que les candidatures doivent être déposées personnellement par les candidats. Elle disposera ensuite d’un délai maximum de sept jours pour statuer sur la validité des candidatures, avant de transmettre ses décisions à la Cour constitutionnelle qui établira la liste définitive des candidats. Le président de l’ANIE avait précédemment indiqué que l’instance devrait annoncer la liste des candidatures validées le 27 juillet en cours. Plusieurs personnalités politiques ont annoncé leur intention de se présenter au scrutin présidentiel du 7 septembre prochain. En plus du Président Tebboune qui a affiché son intention de rempiler pour un second mandat, le président du Mouvement de la société pour la paix, Abdelali Hassani Cherif et le Secrétaire national du Front des forces socialistes, Youcef Aouchiche se lancent dans la course. Des candidats qui ont dépassé la phase de collecte des signatures avec brio et qui devraient déposer leurs dossiers de candidature aujourd’hui auprès de l’ANIE et qui mettent déjà le cap sur la campagne électorale.  Le MSP a élaboré un programme intensif comprenant des événements populaires, des campagnes médiatiques de sensibilisation, et la formation de comités de terrain pour le contact direct avec les électeurs. De son côté, le FFS a mis en place un plan préliminaire incluant sa vision pour l’animation de la campagne dans les wilayas et les grandes villes, ainsi que sa stratégie médiatique. 

D’autres candidats potentiels, dont Belkacem Sahli du Groupe stabilité et réforme, devraient également déposer leurs dossiers avant la date limite de jeudi minuit.

L’Autorité nationale indépendante des élections avait rappelé que « la déclaration de candidature à la Présidence de la République résulte du dépôt d’une demande d’enregistrement auprès du président de l’ANIE par le candidat lui-même contre remise d’un récépissé », et ce, « conformément aux dispositions de l’article 87 de la Constitution et des articles 249, 250, 251 et 253 de l’ordonnance 21-01 du 10 mars 2021 portant loi organique relative au régime électoral ». « La déclaration de candidature doit comporter les nom, prénom, émargement, profession et adresse de l’intéressé, accompagnée d’un dossier comportant les pièces contenues dans les articles susmentionnés », a précisé l’ANIE. Conformément à la loi organique relative au régime électoral, le candidat doit présenter soit une liste comportant, au moins, 600 signatures individuelles de membres élus d’Assemblées populaires communales, de wilayas ou parlementaires et réparties, au moins, à travers 29 wilayas, soit une liste comportant 50.000 signatures individuelles, au moins, d’électeurs inscrits sur une liste électorale. Ces signatures doivent être recueillies à travers, au moins, 29 wilayas. Le nombre minimal des signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à 1.200. Le prétendant doit déposer sa déclaration de candidature, au plus tard, dans 40 jours qui suivent la publication du décret présidentiel portant convocation du corps électoral.  L’ANIE disposera ensuite d’un délai maximum de sept jours pour statuer sur la validité des candidatures, avant de transmettre ses décisions à la Cour constitutionnelle qui établira la liste définitive des candidats après examen des recours. Une fois les candidatures validées, la campagne électorale officielle s’ouvrira 23 jours avant le scrutin, offrant aux candidats l’opportunité de présenter leurs programmes aux électeurs algériens.

Lyes Saïdi

Le Califat général de la confrérie Tidjania appelle à une participation massive au scrutin

Le Califat général de la confrérie Tidjania à Aïn Madhi dans la wilaya de Laghouat a appelé le peuple algérien à participer massivement à l’élection présidentielle prévue le 7 septembre prochain et à soutenir le projet d’Algérie nouvelle, selon un communiqué signé par le calife général de la confrérie, cheikh Ali Belarabi Tidjani, dont l’APS a reçu une copie mercredi. Dans son communiqué, le Califat général a souligné l’importance de cette échéance politique, appelant le peuple algérien à « y participer massivement pour donner au vainqueur toute la légitimité constitutionnelle à même de lui permettre de mener l’Algérie à bon port ». Le Califat général « reconnaît que le pays est sur la bonne voie et que son avenir se dessine clairement grâce aux réalisations accomplies et aux décisions prises », estimant que « l’Algérie s’est réconciliée avec sa portée civilisationnelle, son legs culturel, sa dimension régionale et sa géographie intérieure, s’inspirant en cela de la Déclaration du 1er Novembre ». « Le pays a été mis sur les rails avec courage et mérite », a dit le calife général de la confrérie Tidjania, appelant à « maintenir le cap ». Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et la direction actuelle « ont mené le pays à bon port malgré des turbulences aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur », a-t-il soutenu, appelant « l’ensemble des composantes de la société algérienne à soutenir le projet d’Algérie nouvelle et à participer massivement à l’échéance présidentielle du 7 septembre 2024 par devoir religieux et civique, par fidélité au serment des Chouhada et pour assurer l’avenir des générations montantes », tout en rappelant que « le dernier mot reviendra au peuple algérien libre et souverain ». 

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