La CIJ exige la décolonisation des territoires occupés: Un tournant « historique » !
La Cour internationale de justice (CIJ) a rendu un avis consultatif historique qualifiant d’illégale l’occupation des territoires palestiniens par l’entité sioniste. L’Algérie a salué hier cette décision qui marque un tournant majeur dans la lutte du peuple palestinien pour ses droits fondamentaux et la reconnaissance internationale de sa souveraineté.
La CIJ a rendu vendredi on avis consultatif sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques de l’entité sioniste en Palestine occupée depuis 1967 et a qualifié d' »illégale » cette occupation, appelant la communauté internationale à apporter son aide à l’Organisation des Nations unies en vue de permettre au peuple palestinien de jouir de son droit à l’autodétermination. L’Algérie, fervent défenseur de la cause palestinienne, s’est félicitée de cet avis, le qualifiant de « victoire de la Justice internationale » et a réaffirmé son engagement à poursuivre ses efforts au Conseil de sécurité pour mettre fin à l’agression israélienne et permettre l’établissement de l’État palestinien. « L’Algérie se félicite vivement de l’avis consultatif émis par la Cour internationale de justice qui rend justice au peuple palestinien en reconnaissant ses droits légitimes inaliénables et imprescriptibles au recouvrement de ses territoires spoliés par l’occupation de peuplement israélienne », a indiqué hier un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger. Cette étape historique vient « rappeler à la Communauté internationale que l’essence-même du conflit israélo-palestinien réside dans les politiques expansionnistes de l’occupation qui reposent sur l’annexion par la force des territoires palestiniens, la construction de colonies sans aucune limite ni restriction et la consécration du fait accompli en toute impunité », ajoute la même source. Cette étape révèle aussi que « l’objectif derrière ces violations systématiques est de faire capoter le projet national palestinien et d’éliminer la solution à deux Etats, consacrée et entérinée par la légalité internationale depuis plus de sept décennies ». « L’Algérie assure poursuivre ses efforts au Conseil de sécurité pour consacrer les droits de ce peuple vaillant, mettre fin à l’agression israélienne qu’il subit, notamment dans la bande de Ghaza, et lui permettre d’établir son Etat indépendant et souverain avec El Qods pour capitale, comme solution juste, durable et définitive au conflit israélo-palestinien et condition sine qua non pour le rétablissement de la sécurité et de la stabilité dans tout le Moyen-Orient », conclut le communiqué
L’avis de la CIJ réaffirme sans ambiguïté le droit inaliénable du peuple palestinien à l’autodétermination. Ce principe fondamental du droit international est au cœur de la lutte palestinienne et constitue la base juridique pour l’établissement d’un État palestinien indépendant.
La Cour a qualifié d’illégale l’occupation israélienne, appelant à y mettre fin « dans les plus brefs délais ». Cette position forte ouvre la voie à un processus de décolonisation, non seulement en Cisjordanie occupée, mais aussi à Ghaza dont de vaste zones sont colonisées, au moment où l’objectif de l’agression. L’avis souligne la nécessité d’évacuer les colonies de peuplement, considérées comme une violation du droit international. L’avis de la CIJ renforce la position palestinienne sur l’établissement d’un État souverain et viable basé sur les frontières de 1967, avec El Qods-Est comme capitale. Cette reconnaissance juridique internationale est cruciale pour les futures négociations de paix et la résolution du conflit.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a indiqué qu’il transmettrait « dans les plus brefs délais » l’avis consultatif de la CJ à l’Assemblée générale des Nations Unies. « Il appartient à l’Assemblée générale de décider de la manière de procéder dans cette affaire », a précisé son porte-parole dans une déclaration vendredi à la presse publiée sur le site de l’ONU. « Le Secrétaire général réitère son appel urgent à un cessez-le-feu humanitaire » à Ghaza, a-t-il ajouté
Malgré cette avancée juridique majeure, la situation sur le terrain reste alarmante. Les forces d’occupation sioniste continuent de frapper Ghaza, faisant de nombreuses victimes civiles. Ainsi, au moins 24 personnes ont été tuées par des frappes israéliennes samedi dans la bande de Ghaza, ont affirmé les services de secours palestiniens. Certains ont dû subir des amputations, selon l’établissement. L’organisation Médecins sans frontières rapporte que ses collègues à Ghaza sont « directement touchés par la violence et les déplacements ». Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 38.919 martyrs et 89.622 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué hier les autorités palestiniennes de la Santé.
Lyes Saïdi
L’entité sioniste frappe le Yémen
L’escalade !
L’entité sioniste alimente l’escalade au conflit au Moyen-Orient et ouvre un nouveau front dans une région déjà en proie à de fortes tensions en menant hier – la première frappe confirmée sur le territoire yéménite.
L’armée d’occupation israélienne a confirmé hier après-midi avoir mené des frappes aériennes sur la ville portuaire de Hodeida, contrôlée par les Houthis. Ces derniers ont rapidement réagi, soulignant que l’entité sioniste « paiera le prix » de ces frappes. « Les raids de l’ennemi israélien sur les installations de stockage de pétrole dans le port de Hodeida ont fait des morts et des blessés », a déclaré le ministère de la Santé des Houthis, sans fournir de bilan précis. Cette escalade intervient alors que le conflit à Ghaza entre dans son dixième mois, avec des bombardements de l’occupant incessants sur l’enclave palestinienne. Parallèlement, les tensions s’intensifient au Sud-Liban. L’ouverture par l’entité sioniste d’un nouveau front au Yémen fait craindre un embrasement régional plus large. La communauté internationale observe avec inquiétude cette escalade. L’ONU et plusieurs pays ont appelé à la retenue. L’extension géographique du conflit au Yémen marque une nouvelle étape dans la crise régionale, dont les répercussions pourraient s’étendre bien au-delà du Moyen-Orient.
L.S.